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Grèce : les perspectives d'accord s'éloignent, Tsipras accuse certains "intérêts particuliers"
©Reuters

Ping pong

Alors qu'en début de semaine, un accord semblait possible, il paraît de moins en moins probable aujourd'hui.

Le gouvernement grec semblait avoir cédé pour le principal, à savoir la mise en place d’un  nouveau programme d’austérité pour les deux années à venir. Plan composé d’un total de 8 milliards d’euros d’efforts supplémentaires ; comme le remarque la Tribune « 4.4% de PIB »; dont par exemple « le relèvement de la TVA pour 2.1 milliards et des cotisations sociales pour 1.9 milliard d’euros et des taxes sur les entreprises pour 2.2 milliards d’euros ». Les espérances des institutions européennes et du FMI semblaient être comblées, et ce, malgré l’avertissement de plusieurs économistes, indiquant que ces nouvelles mesures n’auront d’autre effet que de replonger le pays dans une nouvelle récession, car celles-ci couteront au pays de 2 à 3 points de de PIB.

Selon certains médias, dont le Washington Post, la décision d’Alexis Tsipras de se conformer aux prescriptions de ses créanciers serait la simple conséquence de la récente menace pesant sur le système bancaire grec par les institutions européennes elle mêmes. Les retraits bancaires ayant atteint un montant record de 5 milliards d’euros au cours de la semaine passée, mettant ainsi une pression décisive sur le gouvernement menée par les hommes de Syriza.

Pourtant, et malgré l’a priori favorable des dirigeants européens pour les propositions formulées ce lundi 22 juin par Alexis Tsipras, l’accord serait finalement rejeté. C’est ce qu’a annoncé Alexis Tsipras lui-même, à Bruxelles, ce mercredi 24 juin en fin de matinée. Ainsi, dans deux tweets successifs, le Premier ministre s’insurge contre une prise de position qui cacherait des « intérêts particuliers », tout en se référant notamment à la similitude des propositions acceptées pour l’Irlande et le Portugal, mais refusées lorsqu’il s’agit de la Grèce :

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