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Chômage : pour François Rebsamen, ce qui compte, c'est "le chiffre en fin d'année"
©Reuters

Politique de l'autruche

Après le pic de 3,53 millions de demandeurs d'emploi sans activité atteint fin avril, Pôle emploi publie mercredi à 18h00 ses chiffres de mai.

Les Français sont pessimistes sur une baisse du chômage. Ainsi selon un sondage publié jeudi dernier, près de 9 sur 10 (88%) ne croient pas en une inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de cette année, et 77% pensent qu'il n'aura toujours pas reflué d'ici 2017. Un avis qui n'est pas partagé par François Rebsamen. Le ministre du Travail bien que gêné aux entournures a affirmé ce mercredi matin sur France Info qu'une baisse d'ici fin 2015 était possible.

"2015 sera meilleure que 2014. Cela passera par une phase de stagnation puis après une phase de décrue". Pour lui ce qui compte, c'est "le chiffre en fin d'année" et aussi en "septembre". Mais loin de se décourager, le ministre affirme que des dispositifs sont en place pour "booster" le marché du travail. "Tous les mois tombe le nombre d'inscrits, donc j'essaie de tracer des perspectives. Ainsi on a mis en place des dispositifs de soutien à l'embauche. Il faut de la croissance, ce qui se fera avaint la fin de l'année. Nous avons fait des propositions notamment dans l'apprentissage. Une campagne est d'ailleurs lancée pour inciter les entreprises à embaucher. La tendance est mauvaise. Mais beaucoup de choses sont mis en place, nous agissons" a lancé le ministre. 

Après le pic de 3,53 millions de demandeurs d'emploi sans activité atteint fin avril, Pôle emploi publie mercredi à 18h00 ses chiffres de mai. L'OCDE et de l'Unédic prévoient un léger reflux du chômage dans la deuxième partie de l'année, l'Institut national de la statistique (Insee) estime lui qu'il se stabilisera au niveau élevé de 10,1% en métropole fin 2015, proche du record de 10,4% atteint en 1997.

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