Dos au mur, la Grèce revoit sa copie et laisse entrevoir une sortie de crise <!-- --> | Atlantico.fr
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Alexis Tsipras, leader de Syriza
Alexis Tsipras, leader de Syriza
©Reuters

On se détend...

Après des semaines de crispation, Athènes a finalement fait de nouvelles propositions aux créanciers.

Lundi soir, la bourse d'Athènes a fait un bond, comme pour fêter le sauvetage in extremis de la Grèce. S'il est loin d'être acté, il est en bien meilleure voie car le gouvernement grec n'est finalement pas venu les mains dans les poches au "sommet de la dernière chance." Un grand soulagement pour les créanciers : "La dernière proposition des Grecs est la première vraie proposition" lâchait le président du Conseil européen Donald Tusk. Même tonalité pour Angela Merkel qui a salué "un bon point de départ."

Dans les détails, la Grèce accepte plusieurs concessions dont une augmentation de la TVA : le taux le plus faible de 6 % ne sera maintenu que pour les médicaments et les livres. Mais Alexis Tsipras ne s'est pas non plus aligné sur les demandes des créanciers qui souhaitent une TVA à 23 % pour les hôtels et les restaurants. De nouvelles négociations sont donc à suivre probablement pour chaque secteur. D'autres efforts sont réalisés pour mettre fin aux niches fiscales sur les îles ou encore sur le budget militaire.

"Nous avançons vers un accord" a déclaré François Hollande. "Il reste du travail entre les institutions et les Grecs. Le gouvernement grec a pris ses responsabilités et particulièrement aujourd'hui pour faire des propositions. Le gouvernement grec a mis sur la table une proposition qui a suscité un accueil positif des institutions, la BCE, le FMI et la Commission européenne."

"Mais nous sommes encore à la recherche d’un accord" a nuancé le commissaire européen Pierre Moscovici. Toutes les parties vont désormais se remettre à plancher avec l'objectif affiché de trouver un accord définitif d'ici mercredi soir.

Lu sur Le Figaro

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