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Grèce : François Hollande et Matteo Renzi ont une "position commune" et le président veut trouver un accord le plus vite possible
©Reuters

Rapidité et efficacité

Le chef de l'Etat est à Milan ce dimanche pour visiter l'exposition universelle avec le chef du gouvernement italien.

"La position commune" de la France et de l'Italie sur la Grèce, "c'est avoir un accord et le plus tôt sera le mieux", a déclaré François Hollande ce dimanche en visitant l'exposition universelle de Milan avec Matteo Renzi. Le président de la République a appelé l’Europe à agir avec "responsabilité et solidarité". Et d'insister : "Il n’y a pas de temps à perdre (...) chaque jour compte" et "il faut qu’un accord puisse être trouvé".

François Hollande a aussi ajouté que si la Grèce devait sortir de la zone euro, "ce ne serait bon ni pour les Grecs ni pour les Européens", avant d'ajouter : "je fais tout pour que cet accord puisse être global et durable". Enfin, le chef de l'Etat a déclaré : "Les discussions ne se font pas entre les pays mais entre le gouvernement grec et les institutions" mais "nous appuierons ce processus".

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a, quant à lui, estimé  que "toutes les conditions" étaient "réunies" pour un accord "gagnant-gagnant" pour la Grèce. Puis, d'ajouter : "Ce serait une erreur de ne pas profiter de cette fenêtre d’opportunité". Selon lui, la réunion des pays de la zone euro lundi soir doit permettre d’arriver à "une conclusion positive". Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre grec Alexis Tsipras a présenté quelques heures auparavant des propositions en vue d’apporter “une solution définitive, et non provisoire” à la crise grecque. Nous lui accorderons toute notre disponibilité pour l’aider à trouver" la voie de cet accord, a aussi promis Matteo Renzi.

Un sommet de la zone euro lundi et un conseil européen jeudi et vendredi seront largement consacrés à la crise d'endettement que connaît la Grèce. Faute d'accord d'ici fin juin, le pays pourrait être dans l'incapacité de rembourser au Fonds monétaire international (FMI) quelque 1,5 milliard d'euros de prêts arrivant à échéance. Il se retrouverait alors en situation de défaut de paiement.

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