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Islam : Nicolas Sarkozy raille les socialistes qui "le logent quelque part dans l'histoire entre Pétain et Laval"
©Reuters

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Selon l'ex-président, "le simple fait d'avoir invité le Conseil français du culte musulman et suscité un débat avec Henri Guaino et Gérald Darmanin, c'était pour les socialistes quelque chose d'inquiétant".

Nicolas Sarkozy était en meeting à Puteaux dans "son" cher départements des Hauts-de-Seine. L'occasion de soutenir Joëlle Ceccaldi-Raynaud, dont l'élection au premier tour des élections municipales de mars a été annulée par le Conseil d'Etat, mais surtout de parler islam, l'un des sujets importants actuellement chez Les Républicains.

Et l'ancien président de la République, critiqué par les socialistes pour avoir organisé une "journée de travail" sur l'islam, en a aussi profité pour régler ses comptes avec le PS. "Sur la question de la diversité, il y a une double souffrance, celle d'une partie de nos compatriotes qui croient dans la religion de l'islam et ne supportent pas - comment leur contester cela - l'amalgame scandaleux dont ils sont victimes. Il y a une autre souffrance, celle d'une communauté nationale, qui n'a pas été habituée à cette question, et qui a peur" a-t-il expliqué ajoutant "si nous, les responsables, nous ne prenons pas à bras le corps cette double souffrance, pour approfondir les choses, pour comprendre, pour voir comment la République doit réagir, comment voulez-vous que le problème trouve une solution?".

"Le simple fait d'avoir invité le Conseil français du culte musulman et suscité un débat avec Henri Guaino et Gérald Darmanin, c'était pour les socialistes quelque chose d'inquiétant. Je devais être logé quelque part dans l'histoire entre Pétain et Laval, pour les plus modérés naturellement", a-t-il raillé. "Je ne sais pas si vous vous rendez compte ce que ça signifie comme rétractation de la vie politique, comme appauvrissement du débat intellectuel. Au fond, comme c'est blessant pour tous ceux de nos compatriotes qui sont concernés par cette question. Cela témoigne d'une ignorance abyssale de l'histoire de notre pays" a lancé Nicolas Sarkozy sous les applaudissements de la foule avant de conclure : "j'ai eu l'occasion de le dire parce que c'est vrai: la France a des racines chrétiennes (...) Il y a un lien entre les racines et l'avenir. La France n'est pas que chrétienne, la France a des racines chrétiennes. Dire cela, ce n'est exclure personne".

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