FIFA : la Coupe du Monde 1998 entachée par la corruption, selon l'homme à l'origine du scandale <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Le siège de la FIFA
Le siège de la FIFA
©Reuters

Et ça continue...

L'ex-cadre Chuck Blazer a reconnu avoir touché des pots-de-vin pour le mondial qui s'est déroulé en France mais aussi pour celui de 2010 en Afrique du Sud.

A quand faut-il remonter pour trouver une compétition sans trace de corruption ? Au moins avant 1998. Dans un témoignage de novembre 2013, publié par la justice américaine, l'ancien président de la Concacaf (Confédération d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des caraïbes), Chuck, Blazer, admet avoir touché des pots-de-vin pour l'organisation des Coupes du monde 1998 en France et 2010 en Afrique du Sud. "Vers 1992, moi et d'autres personnes avons accepté de faciliter le versement d'un pot-de-vin dans le cadre de la sélection du pays-hôte pour la Coupe du Monde 1998" affirme-t-il. C'est en fait le rival de la France, le Maroc, qui aurait soudoyé certains officiels  pour obtenir leur vote. La France avait finalement obtenu l'organisation par 12 voix contre 7.

Le Mondial sud-africain est lui aussi dans la tourmente. Selon Chuck Blazer, plusieurs officiels de la FIFA ont reçu des sommes d'argent, sans que des noms des suspects ne soient cités. Malgré lui, l'homme est devenu l'informateur de la justice américaine qui avait placé un micro dans ses affaires. Les écoutes avaient entrainé l'arrestation de plusieurs membre de la FIFA et le début des affaires de scandale.

Dernière révélations, des sommes illégales auraient transitées dans le cadre des Gold Cups (équivalant de l'Euro en Amérique du Nord) notamment des rétrocomissions de droits TV pour des membres de la FIFA.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !