L'avenir d'Areva en jeu à l'Elysée<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
L'avenir d'Areva en jeu à l'Elysée
©

Un rendez-vous important mais pas décisif

Une réunion se tient ce mercredi en présence de François Hollande, Manuel Valls, et des ministres concernés par le nucléaire (Ségolène Royal, Emmanuel Macron et Laurent Fabius) pour décider quel plan adopter.

Quel avenir pour Areva ? Une réunion se tient à l’Elysée ce mercredi 3 juin, présidée par François Hollande, en présence du premier ministre, Manuel Valls, et des ministres concernés par le nucléaire (Ségolène Royal, Emmanuel Macron et Laurent Fabius) pour le décider. Elle doit permettre de "redessiner" les contours d’Areva puisque EDF, s’est officiellement déclaré intéressé, mais par une partie seulement du groupe nucléaire. Engie, l'ex-GDF Suez est aussi entrer dzns la danse, mais ne sait pas encore quel rôle elle pourrait tenir à l'avenir.

Comme l’avait indiqué le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, le 22 mai dernier, ce rendez-vous "sera un moment important" pour l’avancée du dossier", mais ne devrait, a priori, pas être décisif. Le gouvernement, actionnaire à 87 % d’Areva et à 84,5 % d’EDF, n’a pas encore totalement tranché. M. Macron a évoqué une décision gouvernementale permettant "d’ici l’été" d’assurer "une pleine visibilité". Tout en affirmant qu’il ne s’agit pas "de faire du Meccano financier, en découpant des bouts d’entreprise."

Areva doit présenter sa feuille de route stratégique le 30 juillet lors de la publication des résultats du premier semestre. Après avoir accusé une perte nette d'environ cinq milliards d'euros en 2014, Areva a aujourd'hui besoin de six à sept milliards d'euros. La direction a annoncé, le mois dernier, une suppression de 6.000 postes, dont 3.000 à 4.000 en France. Le groupe souhaiterait que l'Etat injecte les fonds nécessaires pour recapitaliser sa filiale chargée de la conception. Mais ce schéma n'a pas les faveurs du gouvernement qui soutient une autre proposition, moins coûteuse.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !