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Lutte contre l'Etat islamique : la coalition internationale apporte son soutien à l'Irak dans son plan de reconquête
©Reuters

Coalition internationale

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, présent à la réunion de la coalition anti-djihadistes qui s'est tenue ce mardi à Paris, avait déploré "l'échec" de la communauté internationale face à l'avancée de l'EI en Irak.

Ce mardi matin a eu lieu à Paris, une réunion de la coalition internationale anti-djihadistes à laquelle étaient présents 24 ministres et représentants d’organisations internationales dont  le premier ministre irakien Haider al-Abadi, afin de revoir sa stratégie face à l’avancée de l’Etat Islamique en Irak et en Syrie. Co-présentée par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, la réunion qui devait porter sur l’Irak, a également évoqué la situation de la Syrie "compte-tenu du champ d'action (des jihadistes de l'EI) et de l'imbrication de la situation" a déclaré Romain Nadal, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

A l’issue de cette réunion, la coalition internationale a décidé d'apporter son soutien à l’Irak pour reconquérir ses territoires. Une lutte sur le "long terme" selon Laurent Fabius et "un bon plan militairement et politiquement" selon le secrétaire d'Etat américain adjoint Antony Blinken.

Rappelons que le 17 mai dernier, l’EI s’était emparé de la ville de Ramadi, chef-lieu de la province d’An-Anbar et le 21 mai dernier, de la ville antique de Palmyre, classée au patrimoine international.  Ces avancées majeures du groupe terroriste suscitent bien des interrogations quant aux objectifs de la coalition internationale regroupant une soixantaine de pays et mise en place par les Etats-Unis. "Il y a beaucoup de mots mais peu d’actions sur le terrain" irakien, "nous ne devons compter que sur nous-mêmes" avait ainsi déploré le premier ministre Irakien avant la réunion.

Celui-ci devait exposer sa stratégie pour lutter contre l’EI : "Nous sommes en train de bouger sur Ramadi et dans Al-Anbar, nous sommes en train de bouger sur Mossoul" assurait-il. "Souvenez-vous qu'il y a quatre mois, des parties de l'ouest de Bagdad étaient sous le contrôle de Daech. Nous avons nettoyé cette zone, nous l'avons rendue aussi sûre que possible militairement, mais il y a toujours, il y en a aussi dans les capitales occidentales, des cellules dormantes qui peuvent frapper à tout moment".

Lu sur BFM

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