Nicolas Sarkozy au JT de France 2 : "Je regrette qu'il y ait eu quelques sifflets" contre Alain Juppé<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy au JT de France 2 dimanche soir
Nicolas Sarkozy au JT de France 2 dimanche soir
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Juste une mise au point

Dimanche soir, le président des Républicains a relativisé les sifflets à l'encontre du maire de Bordeaux et a appelé à l'unité de sa famille politique.

Ne pas entrer dans une guerre de petites phrases et prôner l'unité. Voilà la ligne de conduite adoptée dimanche soir par Nicolas Sarkozy au journal de 20h de France 2. Alors que quelques heures plus tôt, Alain Juppé avait réglé ses comptes avec certains militants et tancé l'ancien président de la République, le patron des Républicains a joué l'évitement. "Je n'entrerai pas" avant l'heure "dans ce jeu" de la primaire, a-t-il glissé avant de regretter les sifflets adressés au maire de Bordeaux. Regretter mais aussi minimiser.

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"Alain Juppé est un homme de grande qualité qui fait honneur à notre famille politique.Je regrette qu'il y ait eu quelques sifflets. Mais quand vous avez 15 000 à 17 000 personnes, vous ne pouvez pas contrôler que chacun puisse se tenir parfaitement hors de ses sensibilités" a indiqué Nicolas Sarkozy.

Puis le président des Républicains a martelé qu'il souhaitait l'unité au sein de sa famille politique. "Pendant trois ans, cette famille politique s'est déchirée, divisée, affrontée. Il n'y avait même plus d'opposition. (...) Considérez que depuis six mois, l'unité est revenue. Est-ce à dire que l'unité met fin aux ambitions de chacun ? Non, c'est tout à fait normal, il n'y a pas de problème" a-t-il expliqué.

Nicolas Sarkozy a ensuite souligné que depuis son retour il a voulu "transformer" sa famille, "changer le mode de fonctionnement", "changer son appellation et fixer une ligne : la République de la confiance" et "aller au-delà du simple débat droite-gauche dont on voit bien qu'il n'épuise pas l'ensemble des questions". Enfin, l'ancien chef de l'Etat a rappelé quelles étaient les valeurs son parti. "Nous croyons au mérite, nous croyons à l'effort, à la laïcité, à une certaine forme d'autorité" a-t-il terminé.

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