Les hackers nord-coréens seraient en mesure de lancer des attaques mortelles <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
La Corée du Nord compterait près de 6000 pirates informatiques très entraînés.
La Corée du Nord compterait près de 6000 pirates informatiques très entraînés.
©Reuters

Mise en garde

Un professeur d'informatique nord-coréen appelle les organisations internationales à se mobiliser pour empêcher son pays de lancer d'autres attaques d'envergure.

Selon les affirmations d'un dissident nord-coréen cité par la BBC, les hackers du régime de Pyongyang sont capables de mener des attaques destructrices contre des infrastructures majeures et même de tuer des individus. Dans une interview exclusive pour le site de la chaîne britannique, le professeur Kim Heung-Kwang, qui a enseigné l'informatique pendant vingt ans à l'université de Hamheung avant de fuir son pays en 2004, assure que la Corée du Nord compte près de 6000 pirates informatiques très entraînés. 

Si ce professeur n'enseignait pas des techniques de "hacking", plusieurs de ses anciens étudiants officient désormais pour le "Bureau 121, qui opère les piratages informatiques. Il affirme être toujours en contact avec des responsables nord-coréens. Cette mise en garde intervient un an après l'attaque des studios Sony, attribuée à la Corée du Nord. Selon plusieurs experts, il ne s'agissait que d'une attaque "théorique". 

Kim Heung-Kwang appelle donc les organisations internationales à se mobiliser pour empêcher la Corée du Nord de lancer d'autres attaques d'envergure. Il y a quelques mois, la Corée du Sud avait accusé Pyongyang d'être à l'origine d'une attaque contre son réseau énergétique. "Même si les centrales nucléaires n'ont pas été compromises, si le système de gestion informatique était touché, les conséquences seraient inimaginables" commente le dissident. 

"Il faut réunir des preuves du cyberterrorisme nord-coréen et les rapporter au Conseil des droits de l'Homme et aux autres agences de l'ONU. Ces problèmes ne peuvent pas être réglés seulement par un ou deux pays. La communauté internationale doit prendre au sérieux la volonté de la Corée du Nord de détruire Internet!" s'alarme le professeur.

Lu sur BBC

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !