La Grèce poursuit son coup de bluff et annonce la rédaction d'un accord<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
La Grèce poursuit son coup de bluff et annonce la rédaction d'un accord
©Reuters

Poker menteur

Athènes réaffirme l'imminence d'un accord tandis que Bruxelles reste dubitatif.

C'est un étrange jeu auquel la Grèce s'adonne. Une nouvelle fois, le Premier ministre a annoncé être "près d'un accord." Et une nouvelle fois, l'Union européenne n'a pas été capable de confirmer l'information. Cette fois, Athènes affirme même que la rédaction de ce fameux accord a été lancée par ses équipes. Forcément, Bruxelles reste dubitatif et se contente de souligner "un progrès graduel" dans les discussions techniques.

Pour le gouvernement grec, il s'agit avant tout de gagner du temps et rassurer les investisseurs et créanciers du bon déroulement des opérations de négociations, toujours au point mort depuis des semaines. En réalité, les discussions "n'ont pas vraiment avancé" estime le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble. De son côté, l'Union européenne peut aussi tenter son coup de poker en faisant traîner le dialogue pour laisser Athènes se retrouver au pied du mur. Mais le jeu serait dangereux et les parties ont tout intérêt à trouver une sortie honorable.

Surtout, le compte à rebours a été lancé. Selon Le Monde, il reste une dizaine de jours, tout au plus, avant que le pays ne soit en faillite totale. Athènes attend le déblocage de 7,2 milliards d'euros mais traîne sur de nombreuses réformes épineuses comme les retraites avec des positions très divergentes : la Grèce veut un départ à 62 ans, contre 65 ans réclamé par l'Union européenne. De son côté, le FMI exige un départ à 67 ans... Si l'accord est loin d'être trouvé, il devient urgent pour les parties de s'entendre.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !