Syrie : l'armée américaine reconnaît avoir tué deux enfants lors d'un bombardement <!-- --> | Atlantico.fr
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Le commandement militaire américain (CJTF) assure regretter "des décès non intentionnels".
Le commandement militaire américain (CJTF) assure regretter "des décès non intentionnels".
©Reuters

Bavure

Cette frappe aérienne visait le groupe extrémiste Khorassan qui utilisait des installations dans la région de Harem.

L'armée américaine n'avait encore jamais reconnu la mort de civils consécutivement aux 3000 frappes aériennes qui ont touché l'Irak et la Syrie depuis l'été 2014. Pour la première fois, le commandement militaire américain qui dirige les raids aériens de la coalition a reconnu qu'un bombardement près de la ville de Harem (Syrie) avait causé la mort de deux enfants le 6 novembre 2014. 

Cette frappe aérienne visait initialement le groupe extrémiste Khorassan qui utilisait des installations dans la région. Dans un communiqué publié jeudi, le général américain James Terry chef du commandement militaire (CJTF) a déclaré regretter "ces décès non intentionnels". "Les frappes aériennes menées contre des installations utilisées par le groupe Khorassan près de la ville de Harem ont probablement provoqué la mort de deux enfants non-combattants" et ont également causé des "blessures légères" à deux "adultes non-combattants" reconnaît le communiqué, rédigé sur la base d'une enquête militaire américaine.

Le groupe extrémiste Khorassan visé par les frappes des 5 et 6 novembre comptait dans ses rangs David Daoud Drugeon, un Français expert en explosifs suspecté de préparer des attaques contre des pays occidentaux. Ce dernier a vraisemblablement été tué lors des bombardements, même si l'armée américaine ne l'a pas confirmé dans son communiqué. 

Lu sur Le Figaro

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