Réforme du collège : Najat Vallaud-Belkacem reste ferme, l'UMP demande l'abrogation du décret<!-- --> | Atlantico.fr
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Najat Vallaud-Belkacem
Najat Vallaud-Belkacem
©Reuters

Vite, vite, vite

La publication du décret d'application de la réforme au Journal officiel ce mercredi, au lendemain d'une grève des enseignants, est perçue comme un affront par ses détracteurs.

Najat Vallaud-Belkacem a cherché à justifier, mercredi matin, la rapidité avec laquelle le décret sur la réforme du collège avait été publié au Journal officiel. "Il n'y a pas de précipitation, les délais sont tels que nous les avions prévus", a assuré la ministre de l'Education nationale sur France Info. "Nous avons besoin sur cette réforme de ne plus perdre de temps, précisément pour répondre aux interrogations", a-t-elle ajouté.

"Ce n'est pas un passage en force", a de son côté assuré la ministre de la Justice Christiane Taubira sur France 2. "Cela fait plusieurs mois que l'on travaille dessus. [...] C'est une réforme pour l'égalité et l'excellence", a-t-elle poursuivi.

Sur RTL, l
e porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a évoqué "une marque de détermination". "La caravane passe car la réforme est nécessaire", a réagi la ministre de la Culture Fleur Pellerinsur Europe 1. Et d'ajouter : "La ministre a expliqué pendant de longues semaines aussi bien les motivations que le bien-fondé de cette réforme."

Principal syndicat du secondaire, le Snes a dénoncé sur Twitter une "provocation". De son côté, le Snalc s'est insurgé contre un "scandaleux passage en force".

Du côté des politiques

"La publication du décret au JO, au mépris de tous les engagements de prise en compte des réactions d'inquiétude, est un passage en force" qui ne peut que "provoquer une profonde indignation", a déclaré le président du Modem François Bayrou. "Nous n'aurons d'autre recours qu'une manifestation nationale."

"D'une main, Najat Vallaud-Belkacem annonce qu'elle est ouverte à la discussion, le lendemain elle publie au Journal officiel. Pour ceux qui avaient encore un doute, la parole de ce gouvernement ne vaut rien", a attaqué la n°2 de l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet.

Pour l'ancien Premier ministre François Fillon, il s'agit d'une "mauvaise" réforme faite dans l'"improvisation".

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Christian Jacob a dénoncé un "double mépris" du gouvernement, envers les enseignants "qui réclamaient à juste titre une négociation", et envers les parlementaires car il n'y a "pas eu de débat".

Par ailleurs, Christian Jacob a demandé mercredi après-midi l'abrogation du décret et "la tenue dans les plus brefs délais d'un véritable débat démocratique". "Publier ce décret cette nuit est un acte politique brutal, vous le paierez cher Monsieur le Premier ministre", a-t-il lancé à Manuel Valls lors de la séance des questions au gouvernement.

Lu sur France Info

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