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Corée du Nord : pour Pyongyang, la présidente sud-coréenne est une "vipère"
©Reuters

Noms d'oiseaux

Le régime nord-coréen n'a pas apprécié que Park Geun-Hye dénonce "le règne de terreur extrême" chez son voisin.

Le régime nord-coréen s'est attaqué à la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, l'accusant d'être une "vipère", pour avoir évoqué "la terreur extrême" prévalant en Corée du nord. "Elle profère un tourbillon de remarques inconsidérées afin d'intensifier la confrontation" a ainsi déclaré l'agence officielle nord-coréenne KCNA. Et d'ajouter : "Aux yeux des gens, elle rappelle une vipère". KCNA accuse la sud-coréenne de "déblatérer […] comme une somnambule". Ces déclarations font suite à la stupéfaction de Park Geun-Hye, qui condamnait vendredi dernier à Séoul, l'attitude provocatrice de la Corée du Nord après son récent test de missile et évoquait "le règne de terreur extrême" de Kim Jong-Un, soupçonné d'avoir fait exécuter son ministre de la Défense, Hyon Yong-Chol, en charge de la logistique et des échanges internationaux du pays. Accusé de s'être endormi lors d'un défilé militaire,  le ministre de la Défense aurait été exécuté au canon anti-aérien. Les services secrets seraient en possession d'informations non confirmées concernant cet assassinat.

Mais les excès de l'exécutif nord-coréen sont également à l'origine de l'exécution de l'oncle et mentor de Kim Jong-Un, accusé en 2013 de corruption et trahison. De même que les services de renseignement nationaux (NIS) de Corée du Sud ont annoncé la mort de 15 responsables, dont deux vice-ministres, pour avoir remis en cause l'autorité de Kim Jong-Un. La Commission pour les droits de l'homme en Corée a récemment publié des clichés pris par satellite de l'académie militaire nord-coréenne, où étaient disposées des batteries anti-aériennes dans un champ de tir, destinées visiblement à une (ou plusieurs) exécutions. 

Lu sur Sud-Ouest

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