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François Hollande réclame la fin des violences au Burundi
©Reuters

Putsch en cours

Une tentative de coup d'Etat est en cours dans le petit pays africain, tandis que son chef d'Etat officiel est toujours à l'étranger.

C'est le flou le plus complet dans la capitale Bujumbura. Ce mercredi, l'ancien chef des renseignements, le général Godefroid Niyombare, a lancé un putsch contre le président en exercice Pierre Nkurunziza, en déplacement à l'étranger.

Ce jeudi, les combats entre les deux camps se poursuivent sans que la situation ne soit tout à fait claire, chacune des deux partie revendiquant le pouvoir. De son côté, le président Hollande "suit avec grande attention les événements actuels au Burundi" explique un communiqué de l'Elysée. "Il appelle toutes les forces en présence à renoncer à toute violence et à prendre les mesures nécessaires pour que le processus électoral au Burundi puisse reprendre le plus vite possible."

Le président Pierre Nkurunziza fait l'objet de nombreuses critiques depuis qu'il a signifié son intention de briguer un troisième mandat, jugé inconstitutionnel par ses opposants. Depuis avril, une forte protestation secoue le pays.

Lu sur Le Figaro

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