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Réforme du collège : Najat Vallaud-Belkacem revoit sa copie au sujet du latin et du grec
©Reuters

A en perdre son latin

La ministre de l'Education nationale a demandé au Conseil supérieur des programmes (CSP) de plancher sur certains sujets épineux et de remettre ses propositions mi-octobre, en apportant "des articulations plus lisibles avec les langues et cultures de l'Antiquité".

Najat Vallaud-Belkacem reste sûre de son fait, mais, en bonne élève, n'hésite pas à revoir sa copie. La ministre de l'Education nationale a demandé au Conseil supérieur des programmes (CSP) de plancher sur certains sujets épineux et de remettre ses propositions mi-octobre, en apportant "des articulations plus lisibles avec les langues et cultures de l'Antiquité". Cette dernière est notamment très critiquée par l'opposition et les enseignants de langues anciennes qui redoutent la disparition du grec et du latin. Une grève est même prévue à ce sujet mardi prochain.

Les critiques de ces derniers jours ont été particulièrment virulentes au sujet de la réforme du collège dont elle est l'auteur, mais certains, comme Nicolas Sarkozy s'en sont aussi pris directement à elle. Nicolas Sarkozy s'était attaqué directement à la ministre de l'Education, mardi, lors d'un meeting, où il s'est exprimé sans détour sur la réforme du collège notamment : "Dans le combat effréné pour la médiocrité, Christiane Taubira est en passe d'être dépassée par Najat Vallaud-Belkacem."

LIRE AUSSI : Nicolas Sarkozy déclare que la réforme du collège est "désastreuse" et estime que la France est "déjà dans l'après-Hollande"

Dans une interview au Monde, Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes (CSP) n'est pas très tendre lui non plus. Il invite ce mercredi la ministre a ne pas vouloir faire de l'histoire un "roman national", mais défend le projet, dénonçant la "surréaction de certains intellectuels qui n'ont pas lu le projet". Il reconnaît toutefois que ce dernier est "mal fagoté".

Heureusement pour elle, Najat Vallaud-Belkacem peut compter sur le soutien deManuel Valls. Ce dernier a profité de la séance des questions au gouvernement pour prendre, une nouvelle fois la défense de sa ministre. Le Premier ministre a déclaré à la tribune : "Les attaques personnelles, moi je les ai entendues à la une des quotidiens les plus réactionnaires. Je les ai entendues hier soir dans la bouche du président de votre formation contre la ministre de l'Education nationale".

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