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Nicolas Dupont-Aignan : "si on veut que toute l'Ile-de-France ressemble à la Seine-Saint-Denis, on prend Bartolone"
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Vlan

Invité de France 3 Ile-de-France, Nicolas Dupont-Aignan, candidat en Ile-de-France aux régionales, s'est attaqué au président de l'Assemblée nationale, également candidat.

La campagne pour les élections régionales a déjà commencé en Ile-de-France, a en croire les attaques qui commencent à fuser. Alors que Claude Bartolone a annoncé son intention de briguer la présidence de la région Ile-de-France, avec l’espoir que sa candidature permette le rassemblement de la gauche, Front de gauche et écolos compris, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a estimé ce midi sur France 3 Ile-de-France que "Monsieur Bartolone a été président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, alors si on veut que toute l'Ile-de-France ressemble à la Seine-Saint-Denis, on prend Bartolone. Bon courage, bonne chance !"

Le patron de Debut la France ne veut "ni des sortants ni des revenants", a-t-il ajouté. "C'est-à-dire que je ne veux pas de Bartolone, mais je ne veux pas non plus des Tron, Balkany, Pécresse".

Son constat sur la situation de la région est amère : "C'est curieux, c'est une des régions les plus riches de France, dit-on, et c'est une des régions où on vit le plus mal. Et qu'est-ce que je constate ? C'est que la région c'est un jouet. C'est un jouet pour des profiteurs, pour des élus qui ne s'occupent plus des habitants. [...] Je ne veux pas de grands projets, il faut retourner sur le terrain, améliorer la vie quotidienne. Et ce ne sont pas ceux qui ont échoué depuis 20 ans, qui se partagent le pouvoir en Ile-de-France, qui vont y arriver."

Interogé sur la mise en garde de François Hollande à David Cameron à propos d'organiser un référendum sur la sortie de son pays de l'Union européenne, il a également fulminé : "C'est extravagant, c'est surréaliste. Cameron a été réelu. Il a diminué de moitié le chômage dans son pays et François Hollande qui est impopulaire, incapable, qui a mis la France à genoux, va téléphoner à Cameron pour lui donner des leçons. On croit rêver", a-t-il lancé.

"Est-ce que vous vous rendez-compte du ridicule de la situation. Il ferait mieux de s'occuper des Français et de la France, plutôt que de donner des leçons à Cameron", conclut-il.

Lu dans Le Lab

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