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Fichage à Béziers : Robert Ménard contre-attaque
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Sans langue de bois

Alors qu'une perquisition a eu lieu ce lundi après-midi à la mairie de Béziers, le maire a vivement critiqué les réactions de la gauche après ses déclarations.

Robert Ménard était très en colère cet après-midi. Alors qu'une perquisition a eu lieu à la mairie de Béziers et que la classe politique a réagi à ses déclarations, le maire a vivement critiqué la gauche. "La gauche n'a pas de leçons à me donner. Elle devrait être plus prudente. Ses chefs, à commencer par le Premier ministre, ont tenu des propos qui auraient pu être attaqués en justice" a lancé l'élu.

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Se lançant dans une longue énumération, Robert Ménard a rappelé les déclarations de Manuel Valls en 2008 quand il était député-maire d'Evry, lorsqu'il disait qu'il y avait "trop de noirs et d'arabes" et qu'il réclamait plus de "blancos" dans sa ville. Le maire de Béziers s'est aussi interrogé "quand Aubry affirme qu'il y a 35% de maghrébins dans sa ville, elle le sait comment ?" Pour lui, la gauche est "hypocrite". Et il s'étonne qu'une "enquête soit ouverte en quelques heures".

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"Je réserve mes réponses à la justice. Il n'y a aucun fichier, aucune fiche manuscrite en mairie de Béziers. En revanche, les statistiques par l'origine des prénoms existent. C'est la gauche qui les promeut. Certains s'émeuvent qu'on regarde les prénoms pour déduire les origines. C'est ce que fait l'observatoire des discriminations" a-t-il encore insisté ajoutant : "il y a une volonté politique de la gauche de criminaliser toute opinion sur l'immigration".

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