Front national : suspendu de son statut d'adhérent, Jean-Marie le Pen se dit "trahi" par sa fille <!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marie Le Pen
Jean-Marie Le Pen
©Reuters

Sanctions

"Je souhaite que Marine Le Pen se marie au plus vite pour qu'elle ne porte plus le même nom que moi" a déclaré le fondateur du Front national.

Les responsables du FN ont tranché. A l'issue d'une réunion qui aura duré 3h30, le bureau exécutif du parti frontiste a annoncé dans un communiqué "suspendre" Jean-Marie Le Pen de son statut d'adhérent. De plus, le titre de "président d'honneur" qu'il occupe sera soumis au vote des adhérents.

"Le Bureau exécutif a décidé, conformément à l'article 19, de suspendre le président d'honneur de sa qualité d'adhérent, jusqu'au vote de ladite Assemblée générale extraordinaire"  détaille le communiqué.

Jean-Marie Le Pen échappe donc à l'exclusion qui était évoquée. Toutefois son titre de président est donc en péril.

"Respectueux de la démocratie interne, il a donc décidé la consultation des adhérents via une Assemblée générale extraordinaire convoquée par la Présidente du FN et qui sera organisée dans un délai de trois mois par correspondance afin de modifier les statuts", poursuit le communiqué du FN.

Parlant de "félonie" et promettant "tous les recours", Jean-Marie Le Pen a vivement condamné cette décision. "Le bureau exécutif est un peloton d'exécution. Les adhérents vont être indignés", a-t-il indiqué au micro de la radio RMC.  Il s'en est ensuite pris directement à sa fille. "Je souhaite que Marine Le Pen se marie au plus vite pour qu'elle ne porte plus le même nom que moi. Etre trahi me fait toujours un peu de peine, même lorsque l'on est blindé". 

Le père de l'actuelle président du parti frontiste, qui avait fondé le Front national en 1972, était au cœur des discussions de ce bureau politique à la suite de déclarations polémiques sur la Seconde Guerre mondiale. Ce lundi après-midi, le président d'honneur avait estimé être "désavoué" et indiqué qu'il n''avait "jamais parlé au nom du Front national". Il me suffit de parler au nom de Jean-Marie Le Pen".

Lu sur Le Figaro

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