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Avant le crash du MH17 en Ukraine, Berlin connaissait les dangers de cette zone et n'a rien dit
©REUTERS/Maxim Zmeyev

Révélations

L'accident avait provoqué la mort de 298 personnes le 17 juillet 2014.

Le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines a fait 298 morts le 17 juillet 2014 alors qu'il survolait l'Ukraine. Mais, une information dévoilée ce dimanche par plusieurs médias outre-Rhin, créé un choc. Le gouvernement allemand connaissait les risques liés au survol de cette zone en guerre, où ce vol a été abattu par un missile alors qu'il survolait l'est de l'Ukraine, et n'en a pas informé les compagnies aériennes allemande.

D'après les informations des radios-télévisions WDR et NDR et du quotidien Süddeutsche Zeitung, un message émis par le ministère allemand des Affaires étrangères quelques jours avant le crash avait en effet jugé la situation "préoccupante", alors qu'un avion militaire avait été abattu dans cette zone à plus de 6.000 mètres d'altitude,

Un article de l'édition du Süddeutsche Zeitung de ce lundi raconte même que le jour du crash de la Malaysia Airlines, "trois appareils de Lufthansa ont aussi survolé la zone, dont un seulement vingt minutes avant le vol MH17". Et depointer ainsi la faille : "Normalement, les compagnies aériennes doivent être informées immédiatement en cas de changement de la situation en matière de sécurité. Or, cela n'a été le cas qu'après le crash du MH17".

Les conditions du drame ne sont pas encore toutes connues. En effet, en octobre, alors qu’il intervenait dans un talk show, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Frans Timmermans, a en effet laissé entendre qu’un passager se trouvant à bord a été retrouvé portant un masque à oxygène. "Il avait eu le temps de faire cela", a-t-il concédé. Cette information laisse donc supposer que certaines des 298 victimes auraient pu avoir le temps de se rendre compte du drame. Un scénario qui contredit les conclusions du premier rapport. 

Le 17 juillet, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines, transportant à son bord 298 personnes, dont 193 Néerlandais, quitte peu après 12 heures l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol en direction de Kuala-Lumpur. Quelques heures plus tard, il s'écrase près du village de Grabove, dans la région de Donestk. Cette dernière est au cœur d'une zone contrôlée par les séparatistes pro-russes.

C'est pourquoi, depuis le drame, Kiev et les Occidentaux n'ont eu de cesse d'accuser les pro-russes d'en être responsables. De leur côté, Moscou et les insurgés blâment Kiev. "Nous enquêtons sur les causes de l'accident mais pas sur les responsabilités", a toutefois tenu à rappeler Sara Vernooij.

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