"Ce n’est pas auprès de lui que je prendrais des leçons de socialisme" affirme le frondeur Christian Paul à propos du patron du PS <!-- --> | Atlantico.fr
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Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis
Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis
©Reuters

Guerre au PS

Après le communiqué acide de Jean-Christophe Cambadélis contre la motion de l'aile gauche du parti, le rapporteur de cette dernière ne s'est pas privé de lui répondre.

Cette fois, le torchon brûle au sein du Parti socialiste. Voilà des mois que l'aile gauche du PS critique la ligne gouvernementale, représentée au sein du parti par son patron, Jean-Christophe Cambadélis. Alors que ce dernier mène la principale motion au prochain congrès de Poitiers, en juin prochain, le député Christian Paul a été chargé de celle des frondeurs et de l'aile gauche.

Et les échanges sont plus que tendus entre les deux hommes. Lundi dernier, le chef du PS avait refusé la proposition de débat public de son rival en attaquant sévèrement les frondeurs, "non contents de vouloir renverser la majorité, non contents de déclarer vouloir tout changer sans propositions vraiment alternatives, non contents de bombarder le quartier général, non contents de durcir le débat pour rattraper une motion floue qui veut tout mais ne propose rien…"

La réponse de Christian Paul est arrivée ce matin sur Itélé. "Ce n’est pas auprès de lui que je prendrais des leçons de socialisme", a-t-il lancé. "Je ne suis pas disposé à entendre en permanence des leçons qui s’adressent à des parlementaires qui veulent faire réussir le quinquennat de François Hollande." Et de lâcher : "M. Cambadélis a mené le parti là où il en est, voilà pourquoi il ferme les portes et les fenêtres."

En revanche, le député de la Nièvre a tenu à préciser qu'il n'avait pas "vocation à être une opposition au gouvernement. Je suis de la majorité. Nous avons plutôt décidé de revitaliser le PS, de lui redonner une chance. Il faut que nous soyons peut-être les rassembleurs, les éclaireurs. Ce congrès vient après quatre défaites électorales, veut-on la cinquième aux régionales, la sixième en 2017 ?"

Lu sur Le Monde

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