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700 morts annoncées après le naufrage d'un bateau de migrants en Méditerranée
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Hécatombe

Le chavirage d'un chalutier transportant des migrants pourrait avoir fait jusqu'à 700 morts dans la nuit de samedi à dimanche, redoute le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Ce pourrait être la pire catastrophe maritime jamais intervenue en Méditerranée, s'alarme le HCR : seulement vingt-huit personnes ont été repêchées après le naufrage d'un navire transportant 700 personnes, qui a eu lieu au large des côtes libyennes, à environ 120 milles nautiques au sud de l'île italienne de Lampedusa.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le chalutier a lancé un appel au secours reçu par les garde-côtes italiens, qui ont demandé à un cargo portugais de se dérouter. A son arrivée, plusieurs centaines de migrants se seraient massés du même côté du chalutier, le faisant chavirer.

28 personnes ont pu être récupérées vivantes par le navire marchand portugais. Les sauveteurs "essaient de trouver [d’autres] survivants au milieu des cadavres flottant à la surface de la mer", a affirmé dimanche le Premier ministre maltais, Joseph Muscat. L'opération de secours mise en oeuvre comprend notamment 17 navires des marines italienne et maltaise.

Suite à ce naufrage, l'Union européenne, qui s'est dite "profondément affectée", a annoncé la tenue prochaine d'une réunion des ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères pour prendre des mesures. 

Actuellement, entre 500 et parfois 1.000 personnes sont chaque jour récupérées par les garde-côtes italiens ou des navires marchands. Selon les gardes-côtes italiens, ils sont plus de 11.000 a avoir été récupérés cette semaine. Ces opérations pourraient inciter les passeurs à faire prendre plus de risques aux migrants : dans un entretien accordé au Telegaph, Graham Leese, un ancien conseiller des services d’immigration au Royaume-Uni, explique que les trafiquants sont tellement sûrs que leurs embarcations seront récupérées par la Marine italienne qu’ils ont réduit la quantité de carburant des navires au départ des côtes de l’Afrique. Il leur arrive même souvent de téléphoner aux autorités italiennes lorsqu'un navire quitte les côtes africaines.

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