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43% des médecins admettent ne pas toujours dire la vérité à leurs patients
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Pour leur bien

Près de la moitié des médecins français (43%) estime qu’il faut savoir relativiser les risques associés à un traitement ou à une intervention pour obtenir l’adhésion d’un patient, selon une étude réalisée par le site d'informations médicales Medscape.

La transparence totale entre médecin et malade est-il nécessaire ? Pour près de la moitié des médecins (généralistes et spécialistes) français, la réponse est non.  Près de la moitié (43%) estime qu’il faut savoir relativiser les risques associés à un traitement ou à une intervention pour obtenir l’adhésion d’un patient, selon une étude de Medscape. Un point de vue que partagent plus particulièrement les cardiologues. Les médecins français se démarquent ainsi des autres pays d’Europe, où, en moyenne, seul un médecin sur quatre est de cet avis. Aux Etats-Unis, ils ne sont que 10%.

Un praticien français sur quatre (21%) dit agir au cas par cas. Ils indiquent que leur attitude dépend du traitement, "du risque, et du rapport bénéfice/risque", mais aussi "de la psychologie du patient", "de sa capacité à comprendre" ou "à donner son consentement".

Les médecins favorables à la transparence (36%) évoquent, quant à eux, la nécessité de rester sincère, "pour maintenir la confiance" et garantir ainsi "une bonne évolution dans la maladie".

Sur la question de la communication, les médecins français sont peu enclins à céder à la pression de la famille du patient. Un sur cinq (22%) accepterait de ne pas transmettre certaines informations à la demande des proches. Pour 43% des sondés, les proches n’ont pas à interférer dans leur communication avec le patient, notamment dans "le respect de la confidentialité" et du secret médical.

Dans l’ensemble, les médecins sont peu enclins à prescrire un traitement sans effet dans le seul but de rassurer le patient. Seul un tiers dit parfois prescrire des placebos et un quart répond que "cela dépend."

Plus de 4000 médecins de 42 pays d’Europe ont répondu à un sondage de Medscape pour connaitre leur point de vue sur diverses situations en lien avec l’éthique médicale. 

Lu sur Medscape

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