Le Front National soupçonné de financement illégal : Marine Le Pen et 2 de ses proches dans le viseur de la justice<!-- --> | Atlantico.fr
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Les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi enquêtent sur un possible "financement illégal de campagne électorale" du FN.
Les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi enquêtent sur un possible "financement illégal de campagne électorale" du FN.
©Reuters

Mauvaise semaine

Mercredi 8 avril, des poursuites ont été lancées contre Frédéric Chatillon et sa société Riwal qui est le plus important prestataire de service du FN.

Alors que le Front National vient de traverser une semaine de crise sans précédent, les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi soupçonnent le parti de Marine Le Pen de "financement illégal de campagne électorale". Leurs investigations se concentrent sur la présidente du parti et deux de ses proches : le sénateur du Var et maire de Fréjus David Rachline, et Nicolas Bay, le secrétaire général du parti qui est également député européen. Tous trois devraient être bientôt convoqués par les juges. 

Mercredi 8 avril, des poursuites ont été lancées contre Frédéric Chatillon et sa société Riwal qui est le plus important prestataire de service du FN. Dans cette affaire, les deux juges cités par le journal Le Monde pourraient reprocher à Marine Le Pen d'avoir employé "fictivement en CDD, pendant sa campagne, deux de ses conseillers : M. David Rachline, conseiller en communication, et M. Nicolas Bay, porte-parole de campagne" . Les juges estiment que des salaires qui ont pu être "versés par la SARL Riwal uniquement pendant les campagnes présidentielle et législatives 2012, s’analysent en dons déguisés aux candidats".

Selon le journal Le Monde, Nicolas Bay a notamment été embauché par la société Riwal pour un CDD de deux mois de mai à juin 2012 : "Il a perçu de la société de communication 6 061 euros de revenus d’activité, plus 952 euros d’heures supplémentaires. Sur la même période, M. Rachline, officiellement embauché par la société de communication comme responsable de projet, a touché 4 306 euros de revenus et 342 euros au titre des heures supplémentaires" révèle le quotidien.

Lu sur Le Monde

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