Vivarte : "Non, je ne regrette rien" assure l'ex-PDG<!-- --> | Atlantico.fr
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La Halle fait partie du groupe Vivarte
La Halle fait partie du groupe Vivarte
©DR

Rien de rien

Interrogé ce vendredi sur Europe 1, Marc Lelandais a démenti avoir obtenu un parachute doré après son éviction du groupe.

Le PDG contre-attaque. Après la révélation du Parisien sur son prétendu parachute doré, suite à son départ du groupe Vivarte, Marc Lelandais a tenu à répondre aux accusations. Déjà sur le chiffre annoncé par le quotidien. "Je ne suis pas parti avec un chèque de 3 millions" a-t-il martelé sur Europe 1. "Ce document est un faux et le montant est bien inférieur à celui-là. Ce montant correspond à deux années de rémunération. Il est lié à une révocation."

En détails, l'ancien dirigeant a perçu "un bonus pour restructuration" de 1 million d'euros auquel s'ajoute "une indemnité de sortie de 1 million d'euros." Enfin, il a touché son solde de tout compte, évalué à 1,075 million d'euros. Ce qui fait donc bien 3 millions d'euros mais le fameux bonus de restructuration ne fait pas partie des indemnités de départ, ce qui explique que Marc Lelandais dément le chiffre du Parisien.

Mais la somme reste très controversée, compte tenu de la situation du groupe (La Halle!, André, Naf Naf, Kookaï, Minelli…), qui s'apprête à supprimer 1 600 emplois. "Nous venons de mener un plan de sauvetage financier de ce groupe qui était surendetté suite à une dette de 2,8 milliards en 2007" assure l'ex-PDG, évincé en octobre dernier. "Et j'ai réduit cette dette de deux milliards. Ça représente dix mois de travail, 18 heures de travail par jour."

Malgré tout, le plan social n'a pas été évité. "Je ne me sens pas responsable de ce plan social" affirme-t-il. "Je me suis battu bec et ongle pour sauver l'intégrité de ce groupe. Mais aujourd'hui je ne suis plus au commande depuis six mois, je déplore ce plan social. Je ne suis ni un voleur ni un menteur. J'ai pris mes responsabilités. Donc, non, je ne regrette rien du tout."

Lu sur Europe 1

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