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Crash de l'A320 de la Germanwings : un expert aéronautique émet l'hypothèse d'un piratage à distance
©Reuters

Crash programmé

Si tous les indices convergent vers un suicide du copilote, Matt Andersson rappelle la vulnérabilité des avions de ligne en matière de contrôle informatique.

Les détails et les preuves s'accumulent contre Andreas Lubitz, le copilote de l'A320 Germanwings qui aurait délibérément précipité son avion et ses 150 personnes à son bord vers le sol des Alpes françaises. Selon le quotidien allemand Kölner Express, il aurait réalisé des recherches sur les diurétiques sur internet, un produit qui accentue la sécrétion d'urine. Il aurait ainsi pu faire consommer un tel produit au commandant de bord, afin de le forcer à aller aux toilettes pendant le vol et vérouiller le cockpit.

Mais dans le Financial Times, un expert de l'aéronautique affirme qu'un piratage à distance de l'avion n'est pas inenvisageable. Selon Matt Andersson, "un virus informatique ou une interception électromagnétique" pourrait permettre le crash d'un avion de ligne. "C'est la raison pour laquelle les avions militaires et les avions officiels sont particulièrement protégé à ce niveau. Ce qui n'est pas le cas des avions civils" précise-t-il. Selon lui, mieux vaut s'abstenir de tirer des conclusions définitives avant la fin de l'enquête en cours.

Ce n'est pas le premier à supposer un éventuel détournement à distance. En novembre 2014, des experts britanniques alertaient sur les possibilités des nouveaux programmes pour mettre à mal l'informatique des cockpits.

Lu sur le Daily Mail

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