Cœur artificiel : le second greffé confie qu'il va bien et fait même du vélo<!-- --> | Atlantico.fr
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Un coeur artificiel de la société Carmat.
Un coeur artificiel de la société Carmat.
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Miraculé

Huit mois après la deuxième greffe d'un cœur artificiel Carmat, le patient s'est confié au Journal du Dimanche. Il assure se sentir revivre.

Une sorte de seconde naissance pour ce patient. Il y a huit mois, un homme de 69 ans, qui préfère rester anonyme, s'est fait greffé un cœur artificiel Carmat, la deuxième opération de ce type en France. Le premier patient qui avait subi cette greffe est décédé au bout de 74 jours mais pas de quoi entaché les espoirs du second candidat. Interrogé par le Journal du Dimanche, il assure que "pas une seconde", il a hésité.

Poursuivant, le patient explique que "pratiquement dès le jour où j'ai été opéré je me suis senti revivre (…) Tout reprenait vie." Opéré le 5 août 2014, il a pu rentrer chez lui en Loire-Atlantique le 2 janvier. Depuis, il a repris une vie quasi-normale. "Je marche, je me lève et je me penche dix à quinze fois chaque jour, raconte-t-il au journal dominical. Je garde mon équilibre. Je ne suis pas dérangé. Je n'y pense même pas."

Seul inconvénient, le cœur fonctionne avec des batterie, ce qui peut lui arriver facilement d'oublier. Véritable exploit, dans l'exploit, ce grand-père de quatre petits-enfants fait également du vélo. "Je fais attention dans les côtes", rassure-t-il. "Ce cœur, c'est moi. Il est devenu moi", surenchérit le patient, qui espère "tenir vingt ans".

Lu sur le JDD

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