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Nicolas Sarkozy mouche Jean-François Copé et énerve François Fillon
©Reuters

Indiscrétions

Dans deux articles distincts publiés ce vendredi, le Point relate les relations tendues entre le président de l'UMP et son prédécesseur ainsi qu'avec son ancien Premier ministre.

Nicolas Sarkozy prône l'unité depuis des mois. Et la victoire de l'UMP aux élections départementales a renforcé sa volonté d'union au sein du parti. L'accélération du calendrier de la primaire est d'ailleurs selon lui, un signe fédérateur. Voilà pour la façade. Mais à l'intérieur de la maison UMP, les choses ne se passeraient pas tout à fait aussi tranquillement que le dit l'entourage de l'ex-chef de l'Etat.

Premier souci selon Le Point, la rivalité voir même la guerre avec François Fillon a repris. Dans un article publié ce vendredi, l'hebdomadaire indique l'ancien Premier ministre est fou de colère sur le choix de la date du bureau politique qui entérinera la charte pour la future primaire. Initialement prévu le 14 avril, Nicolas Sarkozy a décidé de l'avancer au 7 avril. Sauf que François Fillon lui avait notifié il y a plusieurs jours son absence à cette date. 

De plus, concernant les ennuis judiciaires du président de l'UMP, Le Point écrit : "Sarkozy en est convaincu : il est 'victime d'un complot politique' orchestré, selon lui, par François Fillon". Pas de quoi réchauffer les relations entre les deux hommes. Autre épisode, dimanche lors des élections départementales, au siège de l'UMP, l'ex-Premier ministre n'a pas apprécié l'attitude de Sarkozy qu'il a trouvé "trop sûr de lui et désagréable". Mais ce n'est pas tout. "Le lendemain, lundi en fin d'après-midi, la tension monte d'un cran. En plein bureau politique, l'ex-chef de l'État fusille l'élu parisien. (...) En juillet, l'un des membres du Bureau politique a trahi et a balancé à la presse et à la justice cette affaire de paiement des pénalités de l'UMP. En politique, j'en ai vu de la haine, notamment entre Jacques Chirac et Édouard Balladur ! Mais au point d'aller au pénal contre l'un des membres de sa famille politique et d'organiser un complot, jamais !" rapporte l'hebdomadaire. Sarkozy faisait bien sûr référence à Fillon et à son fameux déjeuner avec le secrétaire général de l'Élysée Jean-Pierre Jouyet au cours duquel il aurait demandé de "taper vite" sur l'ancien chef de l'Etat. 

Mais ce n'est pas tout. Car Nicolas Sarkozy entretiendrait des relations conflictuelles avec Jean-François Copé. Dans un autre article toujours publié ce vendredi, Le Point raconte une scène qui s'est produite lors du même bureau politique. Le député-maire de Meaux Jean-François Copé interroge Nicolas Sarkozy. "Est-ce vraiment utile de changer le nom de l'UMP ? Depuis les municipales, nous gagnons avec cette marque'. Réponse de Sarkozy : "Est-ce une question innocente ?" Copé reprend alors : "Oui, cela en est une". Le président du parti enchaîne alors : "L'UMP va changer de nom parce que je suis obligé de gérer un calendrier judiciaire que tu connais bien"; Fin de l'échange... Il y a de l'ambiance en coulisses à l'UMP.

Lu sur Le Point

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