Jean Marie Le Pen et les chambres à gaz : une enquête ouverte pour contestation de crime contre l'humanité<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marie Le Pen est visé par une enquête pour contestation de crime contre l'humanité.
Jean-Marie Le Pen est visé par une enquête pour contestation de crime contre l'humanité.
©Reuters

Polémique

Le président d'honneur du Front national a réaffirmé jeudi que selon lui les chambres à gaz pendant la Seconde guerre mondiale étaient "un point de détail" de l'Histoire.

Jamais avare de propos polémique, Jean-Marie Le Pen a récidivé ce jeudi. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, le président d'honneur du Front national a assuré que ces déclarations sur les chambres à gaz pendant la Seconde guerre mondiale, qu'il considère comme "un point de détail" de l'Histoire, "correspondaient à ma pensée". Des propos pour lesquels il avait déjà été plusieurs fois condamné notamment en 1997 pour "banalisation de crimes contre l'humanité, consentement à l'horrible".

Mais la justice pourrait bien se pencher à nouveau sur cette affaire. Après les propos de Jean-Marie Le Pen, le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour contestation de crime contre l'humanité. La Brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne a été saisie. Dans le même temps, plusieurs associations de lutte contre le racisme ou l'antisémitisme ont annoncé leur volonté de porter plainte.

C'est notamment le cas de la Licra qui, dans un communiqué, assure que "le Front National, par la voix de son Président d’honneur, continue de démontrer - s’il le fallait encore - que l’antisémitisme et le négationnisme sont l’ADN de ce parti". De son côté, SOS Racisme s'insurge que "Le Pen se vautre à nouveau dans l'immonde". "SOS Racisme demande au parquet de Paris de se saisir du dossier et d’engager les poursuites nécessaires à sa recondamnation", insiste l'association dans un communiqué. Ajoutant que Marine Le Pen "fait mine de découvrir" les dérapages de ses candidats "uniquement lorsque le scandale médiatique est devenu trop importants."

Quelques heures après les déclarations de son père, Marine Le Pen avait tenu à rappeler son "désaccord profond" assurant que ces propos n'engageaient que Jean-Marie Le Pen. " Il est dans la provocation volontaire et cherche la polémique", a taclé la présidente du Front national. De son côté, le député FN du Gard, Gilbert Collard, s'était ému de ces affirmations assurant sur Twitter que "La Shoah est l'abomination des abominations et @lepenjm un tract ambulatoire pour @manuelvalls, c'est désespérant !"

Lu sur BFMTV.com

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