Crash de l'A320 : "ouvre cette foutue porte" a hurlé le commandant de bord<!-- --> | Atlantico.fr
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Un A320, similaire à celui qui s'est écrasé
Un A320, similaire à celui qui s'est écrasé
©Capture d'écran

Boîte noire

Le journal Bild relate dans son édition de dimanche les derniers échanges dans le cockpit avant la destruction de l'appareil.

Dans son édition dominicale, le quotidien allemand raconte ce que contient la première boîte noire retrouvée, celle qui enregistrait les voix des deux pilotes. Dès le départ de l'avion, le commandant de bord explique à son copilote Andreas Lubitz qu'il n'a pas eu le temps d'aller aux toilettes.

Lorsque l'avion atteint son altitude de croisière, à 10h27, le capitaine demande à son second de préparer l'atterrissage. Celui répondra par des phrases brèves et énigmatiques :"J'espère", "on verra" avant de lui signifier qu'il pouvait aller aux toilettes. Le siège recule, la porte claque. A 10h29, l'avion commence à descendre. Andreas Lubitz a verrouillé la porte du cockpit. Deux minutes après, les contrôleurs tentent de contacter l'avion mais n'obtiennent pas de réponse. Une alarme retentit et on peut entendre, de l'autre côté de la porte le capitaine : "pour l'amour de Dieu, ouvre la porte !"

Lubitz ne répond pas. Les passagers commencent à crier. Des coups sourds retentissent sur la porte, le commandant tente probablement d'enfoncer la porte avec une hache. "Ouvre cette foutue porte !" Andreas Lubitz reste silencieux et Bild affirme qu'on peut l'entendre respirer calmement. L'avion percute une montagne, les passagers crient. C'est la fin de l'enregistrement.

Ces informations semblent confirmer la préméditation de Lubitz, apparemment serein lors de ce suicide. Selon son ex-petite amie, ses problèmes psychiatriques l'auraient privé d'une grande carrière de pilote. Selon le Figaro, il souffrait aussi "d'une déficience visuelle très forte, susceptible de s'aggraver," ce qui aurait empêché toute évolution dans le métier.

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Lu sur Le Monde

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