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Affaire Bygmalion : une confrontation a eu lieu mercredi chez les juges entre plusieurs ex-cadres de la société
©Reuters

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Les juges enquêtent sur un système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy.

L'affaire Bygmalion n'a pas fait le une des journaux depuis quelques mois mais elle se poursuit. En effet, selon des sources proches du dossier, une confrontation a eu lieu mercredi chez les juges d'instruction entre plusieurs ex-cadres de la société. Les juges enquêtent sur un système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. La fraude aurait permis de ventiler le budget de l'UMP de 18,5 millions d'eurospour ne pas dépasser le budget de campagne limité.

Bastien Millot et Guy Alvès, Franck Attal, qui dirigeait sa filiale événementielle Event and Cie et Sébastien Borivent, directeur général adjoint de Bygmalion et directeur général d'Event and Cie étaient réunis dans le bureau des juges. Selon la source, Guy Alvès, Franck Attal et Sébastien Borivent reconnaissent "avoir participé à cette fraude ou en avoir eu connaissance". Bastien Millot continue à nier.

Selon lui, "Franck Attal avait été sollicité fin mars-début avril par le directeur adjoint de la campagne, Jérôme Lavrilleux, pour recourir au système frauduleux de facturation de dépenses à l'UMP". Sébastien Borivent aurait obtenu l'autorisation de Franck Attal selon lui sauf qu'il explique avoir reçu le "go" de Bastien Millot.

De son côté, Jérôme Lavrilleux, à l'époque bras droit de Jean-François Copé, a reconnu avoir été au courant de la fraude, mais il dément en être le donneur d'ordre.

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