Alain Juppé et François Fillon plaident pour un rassemblement de la droite et du centre<!-- --> | Atlantico.fr
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Juppé et Fillon ensemble
Juppé et Fillon ensemble
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Ensemble

Lors d'un premier meeting d'entre-deux-tours, en banlieue bordelaise, à Pessac lundi soir, les deux hommes ont expliqué que cette "stratégie de rassemblement" avait été la bonne pour les départementales.

Alain Juppé et François Fillon ensemble. L'image est assez rare. Même si les deux hommes s'apprécient, ils ne sont pas réunis si souvent en meeting. Lundi soir, c'était le cas en banlieue bordelaise, à Pessac pour une réunion d'entre-deux-tours. Et sans surprise, ils se sont félicités des scores obtenus au premier tour des élections départementales mais surtout de la stratégie choisie. 

"Le débat est tranché : le rassemblement de la droite et du centre" était la bonne solution, a commencé le maire de Bordeaux. L'enseignement du résultat du premier tour, c'est "un succès pour la stratégie de rassemblement de l'UMP, de l'UDI, du MoDem, des Divers droites, de CPNT" a-t-il encore poursuivi devant Yves Jégo. Il faut dire que l'ex-Premier ministre plaide pour cette stratégie depuis de longs mois et s'oppose quelque peu à Nicolas Sarkozy sur ce sujet. Alain Juppé en fera d'ailleurs sa principale ligne de conduite pour les primaires de 2016.

Une position également partagée par François Fillon qui a lui aussi indiqué que le rassemblement était la clé. Evoquant ensuite le FN "dont la montée progressive n'est pas endiguée", le maire de Bordeaux a jugé qu'il s'agissait d'une "réalité que nous devons regarder en face". Le FN "n'est pas une solution, mais un risque pour la France", a-t-il lancé alors que le député de Paris identifiait le programme du FN à "la décadence, le déclin, la ruine de notre pays".

Puis les deux anciens chefs de gouvernement ont évoqué le "projet d'alternance" de l'UMP qui passera selon eux par une réflexion sur les thèmes du travail, de la liberté et de la responsabilité pour faire de la France la "première puissance européenne". L'éducation, l'Europe, et la laïcité sont aussi des "sujets à ne pas laisser de côté" a souligné Alain Juppé.

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