Nicolas Sarkozy : "la gauche instrumentalise le Front national"

Les résultats des départementales

"Je ne vais pas faire de prévisions. Le changement commence par les départements. Ceux qui se sont abstenus, je leur dis, si vous avez envie de changement, votez pour l'UMP. Je leur dis aussi : si vous votez pour le FN, vous aurez un conseiller général socialiste de plus. Mais les Français décident. (...) François Hollande a dit qu'il n'allait rien changer à sa politique quoi qu'il arrive. Il n'écoute pas les Français. C'est très imprudent".

"Je ne devierai pas, il n'y aura pas d'accord avec le Front national. Nous n'appèlerons à voter ni pour le PS que nous combattons, ni pour le FN avec qui nous n'avons rien à voir. Le parti socialiste adore donner des leçons de moral. Il ferait bien de regarder ses alliés. Ceux qui font campagne auprès de Mr Valls, c'est l'extrême gauche. (...) Manuel Valls fait la tournée des médias matin midi et soir, on se demande s'il travaille". 

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Le "ni-ni" une faute morale ?

"Depuis 1981, chaque fois que le PS est au pouvoir, le Front national monte. Mr Valls devrait se demander pourquoi. Le candidat du FN a toujours été derrière moi ou l'UMP. La gauche instrumentalise le Front national. Un quart des Français vote pour le FN, ce n'est pas une question de morale. Je combats le FN et Mme Le Pen3. 

"Tout nous sépare du FN. Mme Le Pen a une politique économique folle. Ils ont la même politique que l'extrême gauche. Nous n'avons aucun point commun programmatique avec Marine Le Pen dont le discours est aligné à celui de M. Mélenchon. Nous n'avons rien de commun avec eux. (...) M. Valls, lui, donne des leçons de moral à tous. Il devrait faire en sorte d'améliorer sa politique". 

Les menus de substitution dans les cantines scolaires

"C'est une question difficile surtout pendant la période électorale. La réalité, c'est que c'est grave. On vit des moments particuliers. Je ne veux pas blesser nos compatriotes musulmans.J'aimerais que l'on applique les règles de la République. La situation n'est plus comme il y a 30 ans. Il n'y avait pas de tensions, pas d'instrumentalisation du vote communautaire. Aujourd'hui, les règles doivent être appliquées sans faiblesse. La laïcité ne peut pas souffrir d'exception. Je ne suis pas tellement isolé par rapport à ce que pensent les Français. Il faut apaiser les gens. (...) Le temps est venu de faire respecter la règle. Dire ça, c'est respecter chacun".