Loyauté de Valls, caractère de Macron et remaniement : François Hollande se confie <!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande
François Hollande
©Reuters

Confessions

Dans cet entretien à Challenges à paraître jeudi, le chef de l'Etat réaffirme sa confiance en son Premier ministre et estime que "la France se redresse".

François Hollande en mode confession. Le président français a accordé un entretien au magazine économique Challenges, qui sera publié jeudi 12 mars. Des extraits exclusifs ont été révélés sur le site internet de l'hebdomadaire.

Sur la situation économique, le chef de l'Etat se veut optimiste et a estimé que "le pays se redressait". "Les indicateurs économiques qui passent au vert, le moral des ménages et des entrepreneurs qui s’améliore... ce sera dur mais on se bat" souligne-t-il. Et le président de la République voit plus loin. "Même si nous gagnons la bataille du chômage, il resterait un défi à vaincre d’une autre ampleur : sortir le pays de son déclinisme, de son doute, de son malheur de lui-même".

Au niveau politique, le chef de l'Etat a réaffirmé sa confiance en Manuel Valls. "On se voit souvent. Je ne doute pas de sa loyauté, sa popularité me protège et me protègera" estime le président français. Même s'il ne se retrouve pas dans certains expressions comme "le fascislamisme" ou "l'apartheid", il loue "l’énergie précieuse de Valls". Il regrette cependant "même si c’est toujours le cas", qu’un Premier ministre fort s’accompagne de trop de ministres faibles". Aucun nom ne sera évidemment donné.

Alors que le FN demande la démission de Valls en cas de mauvais résultats aux départementales, et que certains analystes s'interrogent sur un éventuel remaniement, le locataire de l'Elysée martèle qu'il ne veut pas changer de ligne politique ("Pourquoi changerais-je de ligne, alors qu’elle est claire, qu’elle commence à porter ses fruits ? Les Français ne le comprendraient pas!"), ni de Premier ministre.

Le chef de l'Etat se veut d'ailleurs offensif face à la montée en puissance de l'extrême droite. Tout comme son Premier ministre qui a affirmé ce dimanche avoir peur que "la France se fracassent contre le vote FN", François Hollande a martelé qu'il fallait "se rassembler face à l’adversité et la tragédie qui menace le pays. Car le FN est en situation d’accéder au pouvoir".

Plus surprenant, François Hollande se laisse aller à des confessions plus personnel, notamment sur le caractère d'Emmanuel Macron, son ministre de l'Economie. Le président voit en lui "un homme gai et gentil", "sans mauvais esprit ni ambition dérangeante".

Lu sur Challenges

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