Assassinat de Nemtsov : pour Mélenchon, Poutine est "la victime numéro 1"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Luc Mélenchon dénonce la propagande anti-russe de l'Occident.
Jean-Luc Mélenchon dénonce la propagande anti-russe de l'Occident.
©Pascal Rossignol / Reuters

Antithèse

Le leader du Parti de gauche assure que Nemtsov était "un illustre inconnu" et dénonce la propagande anti-russe.

Jean-Luc Mélenchon se fait l'avocat du diable. Le week-end dernier, l'opposant ruse Boris Nemtsov était abattu de quatre balles dans le dos alors qu'il se trouvait dans le centre-ville de Moscou. Rapidement, de nombreuses voix venues de l'Occident se sont élevées pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme un assassinat politique. En Russie, de nombreuses marches ont été organisées.

Face à cette mobilisation, une voix s'élève, celle de Jean-Luc Mélenchon. " Le malheureux a été assassiné Place Rouge devant le Kremlin, la veille de la manifestation à laquelle il avait appelé en compagnie d’une autre grande figure de l’opposition, le raciste et antisémite Alexey Navalny. Des flots d’encens sont aussitôt montés vers le ciel (…), commence-t-il par ironiser.

Pour l'ancien leader du Front de Gauche, tout ceci n'est que de la propagande anti-russe avec pour seule et unique cible: Vladimir Poutine.  "L’apologie de Nemtsov, illustrissime inconnu avant son meurtre, fonctionne comme un piège à naïf pour créer une ambiance de 'Sadamisation' contre Poutine", écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog.

Poursuivant, "la première victime politique de cet assassinat est Vladimir Poutine", surenchérit il, avant de s'attaquer aux médias. "Car il (Vladimir Poutine, NDLR) a été aussitôt traîné dans la boue par toute la presse 'libre, éthique et indépendante' du monde entier", détaille Jean-Luc Mélenchon. "A qui profite le crime, s'interroge-t-il. Certainement pas à Vladimir Poutine : cet assassinat arrive pour lui au plus mauvais moment sur le plan international et au plus mauvais endroit : devant chez lui, au Kremlin."

Concluant alors sur les indignations sélectives, prenant pour exemple le blogueur  Raef Badaoui condamné à 1.000 coups de fouet en Arabie Saoudite. "Là, M. Obama ne téléphone pas, M. Hollande non plus... motus et bouche cousue".

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