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Une dizaine de drones repérés au-dessus de Paris dans la nuit de mardi à mercredi 4 mars
Une dizaine de drones repérés au-dessus de Paris dans la nuit de mardi à mercredi 4 mars
©Reuters

Ça recommence

L'un des engins "a été repéré dans le quartier de la Tour Eiffel et d'autres porte de Bagnolet, de Montreuil et de Vincennes ou en banlieue parisienne, à Charenton et Saint-Mandé dans le Val-de-Marne.

Une dizaine de drones ont survolé Paris dans la nuit de mardi à mercredi 4 mars, a rapporté Le Parisien mardi soir. L'information a ensuite été confirmée par une source policière à France 2. L'un des drones "a été repéré dans le quartier de la Tour Eiffel et d'autres porte de Bagnolet, de Montreuil et de Vincennes ou en proche banlieue parisienne, à Charenton et Saint-Mandé (Val-de-Marne). Un engin volant a également été aperçu près du château de Versailles", note Le Parisien. Selon BFMTV, le drone repéré près de la porte de Vincennes a été poursuivi par la police. L'engin s'est finalement posé et a été récupéré par quatre hommes qui l'attendaient à bord d'une voiture noire. La police serait à leur recherche. Selon France Info, un drone avait déjà survolé la rue Béranger, près de la place de la République, dans la nuit de lundi à mardi. 

Depuis le 5 octobre, "60 survols de drones" ont été aperçus au-dessus de centrales nucléaires ou de la ville de Paris, a expliqué le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, mardi. Les engins ont été repérés à proximité de centrales nucléaires mais aussi au-dessus de l'Elysée, de l'ambassade des Etats-Unis à Paris ou encore près de la base des sous-marins de l'île Longue dans la rade de Brest. Mais si le gouvernement tente de rassurer la population, assurant qu'il n'y a "pas d'inquiétude à avoir", force est de constater que certains vols ont eu lieu au même moment à plusieurs endroits éloignés de centaines de kilomètres, ce qui peut laisser penser qu'il s'agiraient d'opération concertées. 

Bernard Cazeneuve a déclaré que le gouvernement avait pris "des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins, au moment de leur acquisition, du risque de peine encourue en cas d'infraction à la réglementation". En fonction des cas (entrave à la circulation aérienne, mise en danger de la vie d'autrui, usage de fréquences non autorisées, atteinte à la vie privée...), les sanctions peuvent aller jusque'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. "Nous préconisons de nouvelles dispositions à caractère juridique, nous souhaitons qu'une directive européenne relative au fonctionnement de ces engins soit modifiée et que soient modifiés les arrêtés pris par le gouvernement français en 2012", a assuré le ministre de l'Intérieur. 
Lu sur L'Obs

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