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Les discriminations freineraient l'intégration économique des descendant d'immigrés, selon un rapport
©Reuters

Polémique en vue

Les hommes d'origine sub-saharienne serait la population la plus touchée.

Attention, sujet sensible. Ce lundi 2 mars sort un rapport de Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, soutenant que les discriminations freinent l'intégration économie des descendants d'immigrés. Une question particulièrement sensible alors qu'un Comité interministériel sur l'Egalité et la citoyenneté (où un plan d’action contre les inégalités devrait être présenté) aura lieu ce vendredi 6 mars.

Le texte, qui compile différentes études, note que  parmi les jeunes actifs de moins de 25 ans, le taux de chômage des descendants d’immigrés africains atteignait 42% en 2012. Il serait en revanche de 29% pour les personnes issues de continents autres que l'Afrique, et de 22% pour les descendants d’immigrés européens ou les Français sans ascendance migratoire.

Selon ce rapport, les hommes seraient plus impactées que les femmes, la population la plus touchée serait les hommes originaire d'Afrique noir.  "Le jeune garçon d’origine sub-saharienne est celui qui aura le plus de difficulté" confirme Jean Pisany-Ferry.

Le texte souligne qu'une partie des inégalités économiques s’explique par des facteurs individuels (formation, âge, sexe, catégorie socio-professionnelle des parents) ou locales, comme le lieu d'habitation. Cependant, même en effaçant ses biais, le risque de chômage reste toujours plus important pour les descendants d’immigrés. Pour ce rapport, cela s'explique par des facteurs "non expliqués", (effets de réseaux ou de langue) et par "des comportements discriminatoires à l’encontre de ces populations".

Sur la question de la ghettoïsation, le texte note que le fait d’habiter un quartier prioritaire "augmente également le sentiment d’avoir subi une discrimination liée à l’emploi".

Les auteurs du texte appellent à "réfléchir aux moyens de compléter les politiques de droit commun par des mesures particulières, en direction des quartiers de la politique de la ville d’une part, des descendants d’immigrés de l’autre". 

Lu sur les Echos

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