Manuel Valls : "Nous réutiliserons le 49-3 à chaque fois qu'il en ira de l'intérêt général"

Baisse des chiffres du chômage

"C'est un encouragement mais il ne faut pas crier victoire. Le contexte international s'améliore et cela aide nos entreprises à l'exportattion. Il y a une baisse des taux d'intérêts et une baisse des prix du pétrole. Nous avons fait des choix politiques forts et cela porte ses fruits. La mise en oeuvre du pacte de responsabalité porte aussi ses fruits. Le CICE a aussi permis une baisse du coût du travail pour nos entreprises. Il faut poursuivre et encourager la croissance. Car sans croissance, pas de baisse du chômage. Enfin, il y a un retour de la confiance chez les entreprises. S'il y a une amélirotation de la croissance, alors nous pourrons conforter cette baisse du chômage".

Les propos d'Arnaud Montebourg

"Je ne commente pas ces propos excessifs. Il fait les commentaires qu'il souhaite. Le plus important, c'est un chamngement de politique de l'Europe. On doit avoir des projets utiles pour l'Europe. Il faut que l'Europe privilégie la croissance, qu'on prépare l'avenir. La zone euro est en retard par rapport aux autres zones économiques dans le monde".

La rallonge de Bruxelles sur le déficit

"Les réformes nous les faisons pour nous-mêmes. Il faut lever des blocages et redonner du dynamisme au pays. (...) Sur l'assurance sociale, j'ai réuni les partenaires sociaux. Les représentants doivent dialoguer, ils doivent prendre leur responsablilité. (...) Il y aura une simplification dans la loi sur le dialogue social. La marque de ce quinquennat est le dialogue social qui est nécessaire. Mais parfois on prend nos responsabilités et on reprend la main".

Le 49-3

"Je privilégie toujours le dialogue. La loi Macron a donné lieu à des débats, tous les articles ont été discutés. Il fallait utiliser ces termes prévus dans la constitution. Il en allait de l'intérêt général. Nous réutiliserons le 49-3 à chaque fois qu'il en ira de l'intérêt général. Le pays a besoin de se réformer. Je saisirai chaque occasion de soutenir la croissance"

Le PS

"Je ne me mêle pas de la vie de mon parti et je fais confiance à Jean-Christophe Cambadéllis. Cela ne sert à rien de diviser. Le PS doit se rassembler. Dans cette crise que traverse le France et face aux menaces, la responsabilité des politiques est de faire valoir les valeurs de la République. Mon rôle est de réformer la France. La gauche change à l'épreuve du pouvoir. On doit rendre confiance aux Français. C'est une exigence. Les Français veulent que l'on soit à la hauteur de la tâche qui nous a été donnée. Il faut se concentrer sur l'essentiel".

Les élections départementales

"Ce sont des élections importantes car il y a beaucoup d'enjeux. Mais je ne pars jamais battu. Je n'en tirerai pas de conséquences nationales. L'important est que les Français aillent voter. Voulons-nous que le FN soit au second tour ? Non. Il faut mener une campagne contre le FN car ses solutions sont contraires aux valeurs du pays"

L'islam

"Nous ne pouvons pas laisser les musulmans de France dans cette situation donc c'est à l'Etat de prendre ses responsabilités. Nous voulons donc des imams français. On veut des règles claires et une instance de dialogue. Les musulmans doivent faire leur propre examen de conscience. Ils doivent défenir ce qu'est l'islam de France".

L'entretien de 4 parlementaires français avec Bachar al-Assad

"Je condamne avec vigueur cette initative. Ils ont rencontré quelqu'un qui a fait des dizaines de milliers de morts. C'est une faute morale. Ils représentent le pays. C'est une erreur, une faute, je le répète. Bachar al Assad est un boucher".