En 2012, François Hollande avait rappelé "l'attachement de la France à la force de dissuasion".
©Pools News/Reuters
Déplacement
François Hollande à Istres pour un discours sur la modernisation de la dissuasion nucléaire
Le chef de l'Etat devrait notamment aborder la question du nouveau missile M51 et le dossier du nucléaire iranien.
Le chef de l'Etat doit se rendre ce jeudi à Istres pour un discours sur la force française de dissuasion nucléaire et sa "modernisation". Comme presque tous ses prédécesseurs depuis le Général de Gaulle, François Hollande s'exprimera sur cette question très attentue de sa présidence, qui connaît une évolution des menaces. A l'occasion de sa cinquième conférence de presse, le 5 février dernier, François Hollande avait déjà brièvement évoqué cette question. Affirmant travailler à un effort de "transparence", il avait déclaré : "J'entends aussi que notre force de dissuasion soit modernisée, autant qu'il est nécessaire, et toujours avec le principe de suffisance".
En tenant compte de la situation internationale et des nouvelles menaces, le chef de l'Etat abordera certainement la question du nouveau missile M51, élaboré pour la composante océanique de la dissuasion nucléaire. Certains dossiers semblent ainsi incontournables pour François Hollande, comme celui du nucléaire iranien.
Lors d'une visite de quelques heures à bord du sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) Le Terrible, peu de temps après son élection en 2012, François Hollande avait exprimé sa volonté de garder les deux composantes de la dissuasion nucléaire (sous-marine et aéroportée), rappelant "l'attachement de la France à la force de dissuasion", qu'il considère comme un "élément essentiel de notre sécurité".
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