Retraites complémentaires : syndicats et patronat débutent les négociations pour sauver les retraites des salariés du privé<!-- --> | Atlantico.fr
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Pierre Gattaz, patron du Medef
Pierre Gattaz, patron du Medef
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Course contre la montre

En déficit chronique, le régime des retraites complémentaires des cadres sera en faillite d'ici 2017, si rien n'est fait.

Cette fois, les partenaires sociaux n'ont pas le choix. Réunis dès ce mardi 17 février, ils devront trouver un accord d'ici juin prochain pour renflouer les caisses des retraites complémentaires Arrco (complémentaire de tous les salariés du privé) et surtout Agirc (cadres).

En décembre dernier, la Cour des comptes a signalé une situation "alarmante" notamment pour les cadres puisque leur regime de retraite pourrait être en cessation de paiement d'ici fin 2017. Un peu mieux loti, l'Arrco n'est pas pour autant totalement préservé. "En 2013, nous avons entériné une série de mesures pour corriger le tir, mais elles ne produisent pas assez d'effets vu la stagnation de notre économie", explique au Figaro Jean-Louis Malys, en charge des retraites à la CFDT.

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Les marges de manœuvres sont limitées et les tensions existantes entre le patronat et les syndicats ne vont rien arranger. Mais, cette fois, c'est un compte à rebours qui est lancé. Parmi les propositions, le recul de l'âge de départ à la retraite, proposée par le Medef et rejetée par les syndicats car cela ne donnerait pas de bénéfices à court terme. Une autre solution, refusée par le Medef, serait d'augmenter les cotisations patronales.

La fusion des deux organismes pourrait permettre de retarder l'échéance mais ne sauverait pas la situation. Désormais, les partenaires sociaux doivent faire de nouvelles propositions. A défaut, c'est le gouvernement qui reprendra la main.

Lu sur Le Figaro

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