Dans les Landes, un boulanger dans l'illégalité parce qu'il travaille sept jour sur sept<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Le boulanger Stéphane Cazenave se présente comme un chef d'entreprise passionné par son métier.
Le boulanger Stéphane Cazenave se présente comme un chef d'entreprise passionné par son métier.
©Flickr/Pauline Mak

Chef d'entreprise

Un arrêté préfectoral impose aux boulangeries de fermer au moins un jour par semaine. Une mesure que dénonce Stéphane Cazenave. Sa situation a ému plusieurs personnalités politiques.

Un sacré pétrin. Après une mise en demeure de l'Inspection du travail avec risque de saisie du tribunal administratif, Stéphane Cazenave, boulanger à Saint-Paul-lès-Dax, s'est résigné à fermer sa boulangerie un jour par semaine, en vertu d'un arrêté préfectoral en vigueur dans les Landes depuis 1999.

Cette fermeture "représente une perte sèche de 250.000 euros de chiffre d'affaires par an", estime-t-il, selon 20 Minutes. Comble de l'injustice, pour ce chef d'entreprise passionné par son métier, qui emploie 22 salariés, il pourrait être contraint de se séparer d'un ou deux de ses employés.

"J'ai ouvert 7 jours sur 7 pendant 3 ans et demi. Je crée des emplois et de la richesse, je ne vois pas pourquoi on m'empêcherait de le faire", argumente-t-il. Un avis que ne partage pas la confédération des boulangers, qui défend l'arrêté préfectoral. Pour Jean-Pierre Crouzet, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie, la fermeture des boulangeries une fois par semaine permettrait de stimuler la concurrence, en donnant l'opportunité aux clients de tester une nouvelle boulangerie...

François Bayrou, le président du Modem, et François Fillon, ancien premier ministre UMP, ont approté leur soutien au chef d'entreprise. "Qu'on laisse travailler ceux qui ont envie de travailler", a estimé le maire de Pau. "Que le travail puisse dans notre pays être considéré comme un délit et la passion d'un artisan ainsi bridée doit nous alerter sur l'absurdité de notre système", écrit de son côté François Fillon sur son blog.

Lu sur 20minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !