Grèce : l'Eurogroup affiche sa fermeté face aux exigences de Varoufakis<!-- --> | Atlantico.fr
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Yanis Varoufakis, ministre des finances grec, veut obtenir un allègement de la dette de son pays.
Yanis Varoufakis, ministre des finances grec, veut obtenir un allègement de la dette de son pays.
©REUTERS/Fabrizio Bensch

Compromis

Les ministres des finances de la zone euro étaient réunis ce mercredi 11 février à Bruxelles pour négocier un accord avec la Grèce.

Face à Yanis Varoufakis, les membres de l'Eurogroup ont fait bloc. Ce mercredi 11 février au soir, les dix-neuf ministres des finances de la zone euro avaient rendez-vous à Bruxelles pour trouver un compromis sur le cas grec. Aucune décision n'était cependant attendue à l'issue de cette réunion, qui marquait "le début du processus de discussions", a rappelé Christine Lagarde, la directrine du FMI, qui était présente.

Les membres de l'eurozone sont restés fermes face à Yanis Varoufakis, ministre des finances de la Grèce, issu du parti Syriza. Ce dernier veut obtenir un allègement de la colossale dette de son pays (175% du PIB). " La France souhaite un dialogue ouvert et compréhensif, mais la Grèce, en tant que pays, doit se souvenir qu’hier comme aujourd’hui, elle appartient à l’Union européenne" a plaidé Michel Sapin, le ministre des finances français, cité par Les Echos.

« Chaque pays est libre de faire ce qu’il veut, mais il y a un programme d’aide. Soit il est mené jusqu’au bout, soit il n’y a plus de programme », a mis en garde Wolfgang Schäuble, son homologue allemand. L'enjeu, pour la Grèce, est de parvenir à un accord avec ses créanciers de la Troika avant la date butoir du 28 février où elle se trouvera en situation de défaut de paiement.
Ce mercredi soir, "la facture des exigences grecques était encore bien trop élevée pour envisager un compromis", analyse Anne Bauer, journaliste aux Echos. Un accord est attendu pour la prochaine réunion de l'Eurogroup, lundi 16 février.
Lu sur Les Echos

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