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"C'est qui ça ?" : Christiane Taubira choisit le dédain quand une journaliste lui parle de Marine Le Pen
©Reuters

Question oratoire

La garde des Sceaux est actuellement en déplacement aux Etats-Unis où elle a accordé une interview à la correspondante locale d'iTélé, Laurence Haïm.

A l'occasion de son déplacement aux Etats-Unis, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a accordé un entretien à la correspondante locale d'iTélé Laurence Haïm, dans une ambiance très américaine. Lors de cette interview de 11 minutes propice à la complicité et répondant à codes médiatiques de rigueur aux Etats-Unis, Christiane Taubira a évoqué les différentes attaques dont elle a fait l'objet depuis le début du quinquennat Hollande. 

Interrogée par Laurence Haïm sur des "attaques incroyables de la part du FN", la ministre a répondu Si je m'y arrêtais, peut-être que ça me ferait sourire mais ça ne mérite pas un sourire non plus. Il y a quelque chose qu'on fait dans les sociétés créoles, c'est un langage très féminin, et c'est ce que ça m'inspirerait. Ça s'appelle un 'tchip'. Il y a un concentré de dédain dans le 'tchip'." Christiane Taubira a ensuite répondu ne pas "pleurer pour de pareilles âneries, pas parce que des imbéciles, des arriérés, me traitent de tous les noms ou qu'ils ont des fixations sur moi".

Quant à la réponse que la gauche devrait apporter à la progression de Marine Le Pen, la garde des sceaux a répondu par une brève question oratoire : "C'est qui ça?".

Enfin interrogée sur l'expression "apartheid territorial" employée plusieurs fois par Manuel Valls, Christiane Taubira a réagi : "Je suis en train de vous dire que je ne vois pas l'intérêt de la querelle sémantique. Je dis que la réalité sociale, la réalité politique, la réalité tangible, c'est qu'il y a des territoires, mais cela concerne d'ailleurs aussi bien la périphérie des grandes villes que les territoires ruraux,où les gens sont livrés à eux-mêmes, où 'État s'est retiré. C'est une réalité."

Lu sur Europe 1

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