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Jean-Pierre Raffarin : "la République devrait se rassembler autour de 2 priorités, la sécurité et l'emploi"
©Reuters

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Le sénateur de la Vienne était l'invité de France Info ce mardi matin. S'il a insisté sur les priorités que devraient avoir le gouvernement, il a aussi évoqué la situation de l'UMP.

La sécurité en France

"Ces événements à Marseille sont dramatiques. Nous avons un grave problème de sécurité. Il devrait y avoir 2 prioirtés aujourd'hui pour la République : la sécurité intérieure et extérieure avec nos armees et l'emploi. Ces 2 priorités devraient concentrerr tous les efforts. Il faut tout faire pour se recentrer là-dessus. (...) En ce qui concerne la violence dans notre pays, il y a des individus armés, il faut arrêter cela. Il y a une chasse qui est menée. Elle ne porte pas toujours ses fruits mais je la salue. Il y a aussi des dizaines de terroristes qui peuvent intervenir à tout moment. (...) Nous sommes dans une situation de gravité. Il y a des jeunes désoeuvrés qui sont attirés par le terrorisme". 

L'unité nationale

"Je juge sévèrement l'attitude du président depuis le 11 janvier; A plusieurs reprises, des ténors de l'opposition ont trendu la main mais il n'y a pas eu de volonté nationale. Aucune initiavtie républicaine n'a eu lieu. Les ministres continuent comme si de rien était. On est à côté de la plaque".

"Sur les dispositions à prendre ? Le gouvernement ne fait pas ce qu'il faut faire. Il faut baisser les barrières à l'emploi. Le chômage n'est pas la priorité, on multiplie les normes, les seuils, et on empêche les gens d'accéder à l'emploi. On doit tous se mobiliser".

L'UMP

L'UMP est divisée sur des sujets mais pas sur des sujets essentiels : l'emploi et la sécurité. Pour nous, ce sont des priorités. (...) Il y a des sensibilités au sein du parti mais cela ne date pas d'hier. Il y en avait déjà au temps de l'UDF et du RPR. Je pense par contre qu'il faut revoir notre mobilisation contre le FN. Il faut poser les vrais questions sur ce parti qui a un programme d'extrême gauche. On l'a bien vu quand il a soutenu Syriza. Il faut plus de vigueur pour le combattre et souligner nos différences face au FN.

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