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Régionales : après la nomination de Valérie Pécresse, c'est l'investiture de Laurent Wauquiez qui pose question
©Reuters

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Avertis moins de 48 heures avant la réunion, les soutiens de Michel Barnier n'ont pas pu se libérer.

L'UMP a désigné  ce jeudi 5 février Laurent Wauquiez tête de liste pour les régionales de décembre 2015 en Rhône-Alpes-Auvergne. Mais surprise, son adversaire, Michel Barnier, était retenu à Lyon et aucun des soutiens de l'ancien ministre et commissaire européen n'a fait le déplacement au siège du parti pour assister à la commission nationale d'investiture (CNI).

Sur les 48 membres de l'instance, moins de vingt ont siégé pendant les quatre heures de débats. Les autres étaient retenus en circonscription ou tenus à d'autres obligations. Avertis mardi soir pour une réunion prévue moins de 48 heures plus tard, ils n'ont pas pu se libérer.

Cet empressement à convoquer la CNI pose question à l'UMP. "Convoquer au dernier moment et dans la précipitation une CNI, c'est efficace comme méthode pour s'assurer de la présence de ses partisans", accuse l'entourage de l'ancien commissaire européen.

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Mais les proches du député-maire du Puy-en-Velay réfutent ces accusations : "La CNI n'a fait qu'entériner un rapport de forces en faveur de Laurent. Le sujet ne porte pas sur la capacité des uns et des autres à prendre le train pour se rendre au siège de l'UMP." 

L'UMP aurait tenu à valider les investitures lors de son dernier conseil national ce samedi 31 décembre. Car passer cette occasion, les nominations n'auraient pu avoir lieu qu'en avril. Mais certains prétendants, comme Laurent Wauquiez ou Valérie Pécresse, voulaient lancer leur campagne sans plus attendre.

L'Express

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