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Dette grecque : face à Syriza, la BCE ne se laisse pas faire. Les Grecs non plus.
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Confrontation

La banque centrale européenne a décidé de ne plus financer les banques grecques.

Les gouvernements sont sommés d'agir. C'est le message passé par le Conseil des gouverneurs de la BCE qui a décidé, mercredi 4 février de priver les banques grecs d'une emportante source de financement. Jusqu'à présent, la BCE représentait une échappatoire pour les banques du pays puisque l'institution était peut-être la seule qui acceptait de racheter des titres de la dette grecque, dont personne ne veut. "Cette décision a été prise car il n'est pas possible aujourd'hui d'envisager une conclusion satisfaisante des négociations", a expliqué la BCE dans un communiqué. "La Grèce ne se soumettra à aucun chantage" ont répondu les dirigeants grecs, interrogé par l'AFP.

Le gouvernement a d'ailleurs tenté de minimiser cette annonce, expliquant qu'elle n'avait "pas de répercussions négatives" pour les établissement du pays. Pour le nouveau ministre des finances, Yanis Varoufakis, elle met surtout la pression sur l'Eurogroupe, la réunion des ministres de la zone euro, pour trouver une solution politique rapidement.

La Grèce marche sur un fil, entre son programme de relance et de restructuration de la dette et les sérieuses réserves de la BCE et de l'Union Européenne sur sa faisabilité. Les dirigeants européens ont d'ores et déjà annoncé qu'un effacement de la dette n'était pas envisageable. Ce jeudi 5 février, Yanis Varoufakis doit rencontrer son homologue allemand Wolfgang Schaüble, à Berlin.

Lu sur Le Monde

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