Alexis Tsipras : le nouveau Premier ministre grec s'apprête à rencontrer François Hollande et Jean-Claude Juncker <!-- --> | Atlantico.fr
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Alexis Tsipras continue sa tournée européenne
Alexis Tsipras continue sa tournée européenne
©Reuters

Tournée diplomatique

Dans le cadre de sa tournée européenne, Alexis Tspiras se rendra ce mercredi 4 février à Bruxelles puis à Paris. Son ministre des Finances Yanis Varoufakis, quant à lui, passera sa journée à Francfort en compagnie des dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE). Les deux hommes cherchent à convaincre la zone euro du besoin d’alléger le fardeau de la dette grecque.

Après Rome, Bruxelles et Paris. Le nouveau Premier ministre grec, Alexis Tsipras, continue sa tournée européenne. Ce mercredi 4 février, il rencontrera le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, ainsi que celui du Conseil européenn, Donal Tusk, à Bruxelles. Puis, en début d’après-midi, il partira pour Paris, où il sera accueilli par François Hollande. Son ministre des Finances, Yanis Varoufakis, quant à lui, passera sa journée à Francfort en compagnie des dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE). Les deux hommes cherchent à convaincre la zone euro du besoin d’alléger le fardeau de la dette grecque.

C’est dans cette optique qu’ils ont rencontré le président du Conseil italien, Matteo Renzi, à Rome, mardi 3 février. Ce dernier s’est montré optimiste sur les chances d’un accord entre la Grèce et les autres pays de la zone euro. "Je crois que les conditions existent pour trouver un point d'accord avec les institutions européennes", a-t-il ainsi déclaré au cours d'une conférence de presse commune avec Alexis Tsipras, insitant sur le fait que "le monde demande à l’Europe d’investir sur la croissance et non sur l’austérité". "Il faut mettre la cohésion sociale et la croissance à la place de la peur et de l'incertitude", a renchérit le nouveau Premier ministre grec, ajoutant que "les citoyens (européens) et les créanciers ne devaient pas avoir peur" de la Grèce.  

A LIRE AUSSI - Alexis Tsipras à Paris : le gouvernement saura-t-il saisir une occasion historique pour la France de réorienter l’Europe ?

Mais si Alexis Tsipras peut désormais compter sur le soutien de Rome, il sera bien moins aisé de convaincre les instances européennes et l'Allemagne. "Il faudra que nous aménagions un certain nombre de nos politiques mais on ne va pas tout changer", a rappelé hier le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Angela Merkel, quant à elle, a refusé jusqu’à présent de remettre en cause les politiques d'austérité. 

Ainsi, François Hollande, lui-même favorable à une politique de relance, espère jouer aujourd’hui le rôle de médiateur entre Athènes et Berlin. Il peut désormais compter sur l’aide de Barack Obama, qui s’est prononcé dimanche contre l’austérité imposé à Athènes. Rappelons toutefois que, selon les informations du Canard Enchaîné, au lendemain de son élection en mai 2012, François Hollande avait reçu une lettre de félicitations provenant d’Alexis Tsipras, leader de la coalition de gauche Syriza. Ce dernier proposait au nouveau président Français d’"organiser une rencontre à Paris le plus rapidement possible". Le chef de l'Etat ne lui avait jamais répondu…

Lu sur Le Figaro

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