Fidel Castro rompt le silence et donne son sentiment sur le rapprochement avec les États-Unis<!-- --> | Atlantico.fr
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Fidel Castro lors d'une apparition fin 2012
Fidel Castro lors d'une apparition fin 2012
©DR

Il prend la plume

Dans une lettre lue à la télévision cubaine lundi soir, il explique ne pas faire "confiance dans la politique des États-Unis".

On en change pas Fidel Castro. A 88 ans, l'ancien dirigeant de Cuba est toujours aussi méfiant envers les Etats-Unis. Dans une lettre lue à la télévision cubaine lundi soir, il s'est exprimé sur le rapprochement de son pays avec l'opposant historique. "Je n'ai pas confiance dans la politique des États-Unis, et je n'ai échangé aucun mot avec eux, mais cela ne signifie à aucun moment un rejet d'une solution pacifique aux conflits" a-t-il écrit. Une défiance quelque peu tempérée.

Annoncé mourant depuis quelques semaines, Fidel Castro montre qu'il va bien et qu'il suit toujours la destinée du pays. Dans cette lettre, le Comandante soutient la politique menée par son frère Raul. "Le président de Cuba a pris les mesures pertinentes au regard de ses prérogatives [...]. Nous défendrons toujours la coopération et l'amitié entre tous les peuples du monde, y compris nos adversaires politiques" dit encore Castro.

Fidel Castro évoque aussi dans cette missive ses années d'étudiant et de révolutionnaire jusqu'à son arrivée au pouvoir en 1959. "J'ai lutté et je continuerai à lutter [pour la dignité humaine] jusqu'à mon dernier souffle" termine-t-il. Une prise de parole qui rassure le peuple toujours très attaché au leader cubain. Sa dernière apparition publique date du 8 janvier 2014. Il s'était rendu à l'inauguration de la galerie d'un ami de longue date. Il était alors apparu voûté et semblait rencontrer des difficultés pour se déplacer. Depuis plus d'images. En juillet 2014, il avait rencontré les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine à son domicile, mais hors caméras. Le 12 janvier 2015, des proches ont affirmé qu'il avait également adressé une lettre à Diego Maradona, de passage sur l'île communiste. 

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