Affaire Bettencourt : l'ex-infirmier de l'héritière de L'Oréal a tenté de se suicider<!-- --> | Atlantico.fr
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Dix personnes sont soupçonnées d'avoir profité de la vulnérabilité de Liliane Bettencourt.
Dix personnes sont soupçonnées d'avoir profité de la vulnérabilité de Liliane Bettencourt.
©Reuters

Saga

Le tribunal correctionnel de Bordeaux doit se pencher sur le volet "abus de faiblesse" de ce feuilleton judiciaire. Ouvert lundi, le procès a été reporté au lendemain.

Qui a pu profiter de la générosité de la femme la plus riche de France et de l'une des plus grosses richesses mondiale? C'est à cette question que le tribunal correctionnel de Bordeaux va s'atteler à répondre à partir de lundi. Pas moins de dix prévenus vont défiler devant les juges, tous sont accusés d'abus de faiblesse sur l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt. L'ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, soupçonné un temps, et mis en examen en 2013 avait bénéficié d'un non-lieu. 

Alors que ce procès s'ouvre ce lundi, huit ans après le début de ce feuilleton judiciaire aux multiples ramifications, le procureur adjoint de Bordeaux, a annoncé lundi en milieu de matinée, que l'ex-infirmier de Liliane Bettencourt, avait tenté de se suicider dimanche soir. Alain Thurin est également mis en cause pour avoir profité des largesses de sa patronne. "Nous ne savons pas s'il est mort ou vivant", a précisé le président du tribunal à l'ouverture de l'audience.

Par ailleurs, l'audience a été suspendue pour ne reprendre que mardi matin, le temps d'étudier une question prioritaire de constitutionnalité, déposée par la défense, à propos de la notion de "blanchiment."

Dans ce volet, reste neuf prévenus dont l'ancien ministre et député UMP Eric Woerth, renvoyé lui devant la justice pour recel d'une somme que lui aurait remise Patrice de Maistre, un proche de Liliane Bettencourt. Le tribunal correctionnel va s'atteler à comprendre ce qu'il s'est déroulé dans l'hôtel particulier de Neuilly de la milliardaire âgée de 92 ans. C'est la fille de la vieille dame, Françoise Bettencourt-Meyers, qui avait lancé la première salve d'accusation avant les révélations en 2010 de Mediapart.

En première ligne, l'ami et photographe de Liliane Bettencourt, François Marie Banier. Ce dernier est soupçonné d'avoir profité des largesses de l'héritière en dons pécuniaires mais aussi en objets d'art. L'ancien gestionnaire de fortune de la milliardaire, Patrice de Maistre, pourrait également avoir profité de la vulnérabilité de cette dernière. Son successeur, Pascal Wilhem, et un de ses clients, Stéphane Courbit, sont poursuivis pour "abus de faiblesse" pour avoir poussé Liliane Bettencourt à investir 143 millions d'euros dans leur entreprise.

Au cœur de ce procès inédit, l'état de santé de la vieille dame, et notamment son état psychologique, va être âprement débattu. Les enregistrements et le témoignage de l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, considérée comme un témoin-clé, vont être mis à mal alors que cette dernière a été mise en examen fin novembre pour "faux témoignage" dans le cadre d'une procédure distincte.

Lu sur Le Figaro

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