Des paroles et des actes : Bernard Cazeneuve vient défendre les mesures antiterroristes sur France 2<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Des paroles et des actes : Bernard Cazeneuve vient défendre les mesures antiterroristes sur France 2
©Reuters

Direct

Le ministre de l'Intérieur était l'invité de France 2 après l'annonce de Manuel Valls d'un nouvel arsenal contre le terrorisme.

  • Bernard Cazeneuve refuse d'avoir recours aux 35 heures dans la police
  • La loi permettant l'interdiction de sortie du territoire de djihadistes présumés est prête à être mise en oeuvre
  • Les nouveaux droits des services de renseignement se feront sous un contrôle judiciaire renforcé

Sur la menace terroriste

"La menace est élevée. La radicalisation se fait en prison. Il y a sur Internet une propagande, des discours qui appellent à la haine, au terrorisme. Nous avons aujourd'hui près de 3 000 de nos ressortissants qui sont vulnérables. Nous sommes face à une menace qu'il faut regarder en face, la menace est élevée. Il y a un niveau de vigilance ultra renforcé. Le travail des services de renseignement a permis de déjouer un certain nombre d'actes. Nous prenons 100% de précaution", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

A propos du plan Vigipirate il a ajouté "Aussi longtemps que la menace restera, il faut vivre avec [...] Mais il ne faut pas céder à l'effroit."

"Le principe de précaution est maximal", a-t-il conclut à propos de la surveillance.

Sur la loi sur le terrorisme

"Aujourd'hui nous sommes en situation de mettre en oeuvre cette mesure d'interdiction administrative de sortie du territoire pour permettre d'empêcher le départ d'un certain nombre de ceux qui veulent partir. Si on les laisse partir lorsqu'ils reviennent ils sont plus dangereux qu'avant de partir. Cette mesure est efficace", s'est défendu Bernard Cazeneuve.

Sur les 35 heures dans la police

Bernared Cazeneuve a assuré vouloir "faire en sorte que les décisions annoncées hier soient rapidement mises en place. Les recrutements seront fait sur titre pour ne pas avoir à recourir aux heures supplémentaires. Il vaut mieux des emplois et des compétences nouvelles." 

Sur Internet

"Nous avons une action à couduire envers les grands majors d'Internet. Il faut agir de façon massive. L'union européenne elle même doit prendre des décisions. Il faut sensibiliser les opérateurs. Je souhaite que l'UE prenne les même mesures que la France en termes de blocage des sites", a déclaré le ministre.

"Nous nous sommes armé par rapport à ça. On peut déréférencer les sites. Nous ne sommes pas trop hésitants. Nous voulons juste éviter de prendre des mesures anticonstitutionnelles", a-t-il répliqué à Nathalie Kosciusko-Morizet.

Sur les nouveaux droits des services de renseignement

"Pour moi la lutte contre le terrorisme appelle des moyens particuliers, plus de possibilités. Il faut pouvoir faire des écoutes dans un cadre légal. Ca ne peut pas se faire sans règles, sans contrôle", a-t-il déclarer. Avant d'ajouter à propos des balises "ça ne peut se faire que dans un cadre judiciaire. Plus d'effcicaité dans la maîtrise des terroristes doit impliquer plus de contrôle judiciaire."

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !